1 12 2015 | Actualités
Interpellé par les citoyens de son territoire, le député de l’Orne Yves Goasdoué a posé une question au gouvernement sur les conséquences de la multiplication des chaufferies bois sur la demande en bois, lors de la séance ordinaire du 24 novembre, à l’assemblée nationale.
Dans son allocution, le député Goasdoué fait part de son inquiétude à partir de la situation observée dans sa circonscription “Bien souvent, malheureusement, ces coupes, voire ces arrachages, sont réalisés en dehors de tout plan de gestion de haies, dans l’unique souci de réaliser un bénéfice immédiat, et la repousse peut par la suite s’avérer impossible. Dans des départements tels que l’Orne, la multiplication des chantiers de ce type finit par menacer l’équilibre paysager de notre bocage.”
Pour que l’énergie bois reste une énergie renouvelable, le député Goasdoué propose de mieux en encadrer l’exploitation et formule des propositions concrètes “ne peut-on pas généraliser l’usage des plans de gestion des haies comme on le fait pour le bois de forêt ? Pour chaque exploitation, un potentiel de prélèvement de bois de haies serait déterminé. La SCIC Bois Bocage Énergie a mesuré que, dans l’Orne, une exploitation de cent hectares comptait en moyenne dix à quinze kilomètres de haies. Sur l’ensemble de ces kilomètres, le potentiel d’accroissement annuel est estimé à cinquante tonnes. Ne serait-il pas raisonnable de fixer une limite au prélèvement en tenant compte de cette productivité ?”
Enfin, le député Goasdoué questionne le ministère de l’agriculture sur l’application et l’opérationnalité de la nouvelle PAC et plus particulièrement de la BCAE 7 qui assure la protection des haies.
Stéphane Le Foll étant en déplacement le 24 novembre, c’est M. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire qui a apporté une réponse au député Goasdoué. Il explique que ces enjeux sont bien pris en compte par le ministère de l’agriculture et qu’ils seront abordés dans le futur plan national de développement de l’agroforesterie “Au moment où se développent des projets d’utilisation du bois comme source d’énergie qui impactent le bocage, les questions des plans de développement durable du bocage et de la qualification comme « bois agroforestier géré durablement » sont fondamentales. Elles seront abordées dans le cadre de ce plan national.”
19 11 2015 | Actualités
La journée annuelle de formation technique de l’Afac-Agroforesteries s’est tenue au Lycée Le Fresne à Angers le 16 novembre 2015. Elle avait pour thème “La gestion durable du bocage”. Près de 90 personnes de la France entière ont participé à cette grande rencontre. C’est une majeure partie du réseau national de personnes ou structures engagées dans la préservation, la plantation et la gestion des arbres champêtres qui ont pu échanger, apprendre et débattre sur la gestion durable du bocage.
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La presse en parle :
19 11 2015 | Actualités
Le MAAF et l’Afac-Agroforesteries vous invitent à participer à la seconde journée nationale de l’agroforesterie qui aura lieu le jeudi 17 décembre 2015, à Paris (AgroParisTech, 16 rue Claude Bernard 75005, Paris). Elle est organisée par le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt (MAAF), avec le concours de nombreux partenaires, et permettra de lancer le plan national de développement de l’agroforesterie. Autour de 2 tables rondes (“agroforesterie et plans de développement rural régionaux” – “valorisations économiques pour un développement durable de l’agroforesterie”) où la parole sera largement donnée aux agriculteurs et aux principales personnes et structures concernées par ces thématiques, différents focus seront faits en lien avec plusieurs actions du plan (formation en agroforesterie, volet outre-mer du plan,etc).
Contact :
agroforesterie.dgpe@agriculture.gouv.fr
15 11 2015 | Actualités
L’association Arbres et Paysages en Gironde (AP33) est spécialisée dans le conseil et l’appui technique pour la plantation de haies champêtres. Elle intervient sur l’ensemble du département de la Gironde et coordonne depuis 1996 des programmes de plantations de haies à base d’essences champêtres, en milieu rural, subventionnés par les Collectivités Territoriales (Conseil Régional d’Aquitaine, Conseil Général de la Gironde). Cette animation avec la Fondation et la Marque Yves Rocher, se fera chez Manon Garcia, jeune maraîchère qui est en cours d’installation sur une parcelle qui avait pour fonction d’être un parefeu au milieu de la forêt landaise. Aujourd’hui, la forêt a été récoltée et le projet de clôture de la parcelle par des haies a vu le jour. Du conseil en plantation, de l’apport de fourniture jusqu’au suivi de plantation, AP33 a monté ce projet de plantation de haie grâce à l’initiative de la jeune maraîchère. Ainsi, lors de l’animation-plantation 147 arbres seront plantés pour former une haie simple constituée d’essences robustes telles que le noisetier, l’érable champêtre, le cornouiller, le néflier, l’aubépine, l’amélanchier, l’arbousier, … capables de pousser sur un sol sableux. Une autre partie des arbres, des saules en particuliers, seront conduits en têtard pour produire des bûchettes et de vrais abris pour la biodiversité. Enfin 5 pommiers seront plantés en intra-parcellaire pour récolter les fruits.
15 11 2015 | Actualités
Créée en 2003, l’association Arbres, Haies et Paysages en Aveyron (AHP12) a pour objectif de favoriser la promotion et le développement de l’arbre hors forêt dans un but de protection des milieux et des activités en milieu rural, d’amélioration et de préservation du paysage et de production. Elle intervient auprès d’agriculteurs, collectivités ou particuliers pour réaliser des diagnostics-bocage et aider à la réalisation de plantations. Depuis quelques années, AHP12 s’investie dans la filière « arbres et arbustes certifiés «végétal local » » et se forment à la récolte de graines pour sauvegarder le patrimoine génétique végétal de l’Aveyron. Pour cette animation de plantation avec la Fondation et la Marque Yves Rocher, 200 mètres linéaire de haie vont être réalisés. La haie sera composée de plusieurs essences dont certaines certifiées « végétal local » : Prunellier, Aubépine, Eglantier, Noisetier, Frêne, Erable sycomore, Fruitiers sauvages. L’objectif de la plantation est triple : la haie doit tenir un rôle de réserve de biodiversité, d’ombrage et de clôture. La structure de la haie est dîtes « ondulée » car elle est formée de 3 strates de développement (petits buissons, arbustes de moyenne taille et arbres de haut-jets). Cette haie, plantée à l’occasion de l’animation, est en continuité avec des plantations déjà engagées depuis l’année dernière par la propriétaire, Mme Boyer. Une visite de ces plantations datant d’il y a un an permettra d’apprécier l’évolution d’une haie.
13 11 2015 | Actualités
Le mercredi 20 janvier, 70 amandiers ont été plantés sur une parcelle communale des Baux-de-Provence, adossée au Château des Baux et face à la magnifique vallée de Provence. Cette animation-plantation menée en partenariat avec la Communauté de Communes Vallée des Baux-Alpilles (CCVBA), la Fondation Yves Rocher et l’Afac-Agroforesteries lance la première opération de plantation d’amandiers. Elle concrétise cette volonté politique de relancer de la culture de l’amande dans les Alpilles disparut presque entièrement du paysage depuis les années 50.
La réimplantation des amandiers dans les Alpilles fait l’objet d’une approche transversale. Elle intègre l’action économique, l’agriculture, en impliquant les domaines culturel, touristique et la promotion du territoire dans un souci de protection de l’environnement en favorisant la biodiversité du massif… Chaque année, en février, l’amandier est le premier arbre à fleurir, nous annonçant la renaissance du printemps. Une vision des plus emblématiques de la Provence. Et pourtant cette région, qui fût la référence mondiale de l’amande avec des conditions agricoles très favorables (terroir, climat, variétés) a peu à peu délaissé cette culture depuis le milieu du vingtième siècle. Les États-Unis assurent aujourd’hui plus de 80% de la production mondiale grâce à une politique agricole volontariste. Aujourd’hui, la CCVBA lance des chantiers de replantation d’amandiers et en parallèle, établit des scénarii avec les communes et les agriculteurs pour structurer cette filière locale.