Vandoncourt se situe sur le territoire de Montbéliard qui révèle la présence d’un grand nombre de vergers traditionnels. En effet, une population de 200 000 arbres minimum est estimée sur l’ensemble de ce vaste territoire. Eléments constitutifs du paysage et réservoirs de biodiversité, ces vergers traditionnels constituent par ailleurs un véritable patrimoine local. Aujourd’hui, ce patrimoine arboré est tombé en désuétude. Les parcelles sont abandonnées, les arbres ne sont plus entretenus et les pommes ne sont plus récoltées. Les pommiers étaient pourtant une source de revenus et constituaient un élément majeur de la vie culturelle et culinaire de la région. En 2006, Véronique Fiers et quelques autres passionnés créent « Les Vergers Vivants ». Cette association a pour objectif de préserver le patrimoine fruitier particulièrement riche dans la région. En 2015, elle remporte le premier prix de Terre de Femmes pour son projet social, qui relance une économie locale et redynamise le paysage arboré. En effet, 13 propriétaires ont confié la récolte de leurs vergers à l’association « Les Vergers Vivants » qui ont pu récolter plus de 7 tonnes de fruits ! Principalement des pommes, ces fruits ont ensuite été transformés en jus au pressoir de la Damassine. Chaque propriétaire s’est vu rétribuer un pourcentage de la production de jus réalisée avec ses fruits. Cette opération a véritablement relancé la filière « pomme » localement et l’ensemble des acteurs territoriaux se sentent maintenant concernés. Dans la suite de ces actions, l’animation avec la Fondation et la Marque Yves Rocher prendra ici la forme d’un atelier de greffage de variétés anciennes et récentes de pommiers. Des arboriculteurs, experts en greffage de l’association « Les Vergers Vivants », viendront encadrer les participants.
600 arbres plantés avec Les Jardins du Cygne, la Fondation Yves Rocher et l’Afac-Agroforesteries, le 24 février à Warhem.La famille Huyghe, éleveur bovin lait ont décidé de replanter des haies en bordure de prairies en polder, pour protéger le bétail et pour assurer une bonne qualité de l’eau des Wateringues. Ces plantations permettront, outre un intérêt écologique, de revaloriser les paysages de l’eau dénudés ou dégradés. Ces plantations permettront, outre un intérêt écologique, de revaloriser les paysages de l’eau dénudés ou dégradés.
L’association Les Jardins du Cygne est implantée à Arnèke, en Flandre intérieure, dans la région Nord-Pas-de-Calais. C’est un territoire rural où l’agriculture conventionnelle prédomine. Les cultivateurs sont polyvalents (polyculture et élevages). L’élevage porcin est très développé et suscite un vif intérêt pour le traitement des lisiers qui pollue les nappes phréatiques de la région. L’association agit en mobilisant les acteurs du territoire pour préserver son environnement grâce, notamment, à la plantation de haies capables de limiter l’infiltration du lisier dans le sol. La Flandres est aussi une zone de polders où l’eau du drainage des champs est récupérée dans des fossés qui sont reliés aux wateringues lesquelles se déversent dans des canaux puis sont rejetées à la mer. L’association Les Jardins du Cygne s’est alors mobilisée pour planter des arbustes aux abords des wateringues avec les acteurs et habitants du territoire pour une gestion écologique de ces canaux.
Cette animation de plantation s’inscrit dans la nouvelle opération « bouchures » lancée par le Parc Naturel Régional de la Brenne pour accompagner en binôme des communes/exploitants agricoles volontaires pour replanter des haies sur leurs parcelles. Près de 600 arbres ont été plantés à Rivarennes par 70 bénévoles d’Yves Rocher.
Le Parc Naturel Régional (PNR) de la Brenne s’est créé en 1989, sous l’impulsion des locaux pour sauvegarder le patrimoine naturel et paysager et dynamiser leur territoire. Cette année, le PNR relance une dynamique autour du bocage de la Brenne. Des diagnostics paysagers sur les haies et les arbres isolés seront lancés sur les différentes entités paysagères du parc, un état des lieux de la biodiversité sera établit ainsi qu’un plan de gestion des haies pour produire du bois-énergie. C’est en continuité de cette volonté de développement autour du bocage que l’animation de plantation avec la Fondation et la Marque Yves Rocher aura lieu dans la commune de Rivarennes. Engagée dans zéro phyto et dans une démarche d’éco-quartier, elle fait partie de la nouvelle opération « bouchures » lancée par le PNR. La plantation aura lieu chez un agriculteur de cette commune qui souhaite replanter des haies pour reconstruire un paysage et des parcelles d’intérêt agricole dans une zone remembrée il y a 25 ans.
Ce vendredi 27 novembre 2015, une vingtaine de personnes des magasins Yves Rocher de la région se sont réunies, à l’abris dans l’étable de Bruno Gourdon, pour une première animation de préparation de graines certifiées “Végétal local” menée par Sylvie Monier de la Mission haies Auvergne en soutien avec la Fondation Yves Rocher et l’Afac-Agroforesteries. Chaque participante a choisi ses graines provenant de différentes essences d’arbres : pommier sauvage, houx, érable champêtre, alisier, … Et c’est ensuite qu’a débuté l’atelier de nettoyage de graines avec des tamis et des seaux pour enlever la pulpe autour de la graine. A chaque type de graine dépendent un geste, une technique et des outils de nettoyage spécifiques. Une fois préparées, ces graines récoltées par la Mission haies Auvergne, seront confiées à la pépinière Lachaze. Différentes étapes de production sont nécessaires avant d’obtenir un arbre ou un arbuste prêt à planter : stratification, semis, repiquage en godet, élevage en 1ere année sous tunnel ombrière, repiquage en pleine terre pendant 1 an puis arrachage et conditionnement.
La Mission haies Auvergne plante des haies depuis 1996. 350 km de haies ont été plantés. Soucieuse de la qualité de ses plantations, la Mission haies a accompagné la mise en place récente d’un label dénommé “Végétal local” qui permet depuis cette année de garantir que les plants sont issus de graines récoltées localement, et non pas de provenance inconnue comme cela était le cas auparavant. La provenance locale est indispensable pour que les haies soient bien adaptées au climat et qu’elles soient riches en biodiversité génétique de manière à mieux résister au changement climatique. Pour cela, la Mission haies a (ré)appris les gestes et les techniques ancestrales pour récolter des graines, les nettoyer et les stratifier pour assurer leur germination. Elle a aussi, avec l’appui de collectivités auvergnates, accompagné la création d’une pépinière dans le Cantal pour produire ses plants en demie montagne. Tout cela est novateur au niveau national, il s’agit d’une nouvelle filière “végétal local” qui émerge.
L’animation de replantation d’une allée cavalière avec Laurent Nevoux de la SCIC Bois Bocage Energie et avec le soutien de la Fondation et la Marque Yves Rocher et l’Afac-Agroforesteries a eu lieu le mercredi 18 novembre 2015 à Joué-du-Plain. Après l’abattage des marronniers, les bénévoles ont pu planter une trentaine de hêtres sur les 360 qu’il reste à replanter pour offrir aux générations suivantes une magnifique allée plantée.
L’allée de la Motte a été plantée au début du XVII ème siècle, de deux « allées cavalières » sur une longueur de 900 mètres. La première plantation a été renouvelée 200 ans plus tard avec des marronniers. C’est probablement la plus longue allée existante en Normandie. Ce site est très connu dans la région car il forme une voûte végétale majestueuse et de nombreux promeneurs et sportifs viennent y respirer la quiétude et la beauté. Cette allée émerveille du printemps à l’automne et retient l’attention des nombreux visiteurs, souvent venus de très loin. C’est un véritable patrimoine paysager et la commune de Joué-du-Plain a fait tout son possible depuis des années pour l’entretenir et la conserver. Malheureusement, aujourd’hui, ces arbres trop vieux, sont malades, morts ou très fragiles et représentent un danger. Or, si la commune est propriétaire d’une partie, c’est aussi la responsabilité des 6 autres riverains qui est engagée à chaque arbre qui tombe. La municipalité a donc pris un arrêté pour supprimer les arbres qui bordent la voie communale. Le risque existe aussi de voir un des riverains amputer l’allée, sans donner de suite. Ce qui serait aussi domageable. La commune de Joué-du-Plain et ses habitants veulent absolument perpétuer le legs de leurs ancêtres, en replantant pour la 3ème fois cette allée et transmettre cet héritage.Suite à cette décision, une association « de sauvegarde du patrimoine de Joué-du-Plain » a vu le jour pour envisager, en accord avec les riverains, une nouvelle plantation afin que ce site ne disparaisse pas et trouve une continuité. Elle a pour but de mener ce projet à terme pour l’automne 2015 en étant maître d’ouvrage, accompagnée par la SCIC Bois Bocage Energie* pour la valorisation du bois abattu et la replantation des 360 arbres.
Un jour avant la Sainte-Catherine, l’animation de plantation menée par Olivier Jacqmin, paysagiste dplg et avec le soutien de la Fondation Yves Rocher et de l’Afac-Agroforesteries a permis de planter 1000 arbres et arbustes pour former une haie brise-vent en bordure du chemin rural. Ce dernier est implanté précisément sur le talweg du vallon qui, par fortes pluies, fait ruisseler les eaux qui convergent vers Epigny, créant quelques désordres. Une haie l’accompagnant sera bénéfique pour freiner et capter une partie des eaux. Une cinquantaine de personnes ont participé à cet évènement, accueilli par la commune de Chevry-en-Sereine.
En début d’année 2015, une première haie de 250ml a été plantée le long d’un fossé recalibré du chemin rural de Chevry à Epigny lors d’une animation-plantation avec la Fondation et la Marque Yves Rocher. Au regard du succès de la première plantation et des besoins locaux, Olivier Jacqmin (SARL PLANTEIS) ainsi que la commune de Chevry-en-Sereine, la Direction de l’Eau et de l’Environnement du Conseil départemental de Seine-et-Marne (CD77) et l’école communale de Chevry-en-Sereine organisent une nouvelle animation de plantation. Il s’agira de prolonger la haie déjà plantée l’année dernière en direction des boisements situés au Sud-ouest.
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