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WEBCONFÉRENCE | PAC 2023 : l’avenir de l’arbre et la haie dans l’agriculture française se joue maintenant !

Dans les prochains jours, Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, rendra des arbitrages quant à la déclinaison, en France, des mesures de la nouvelle PAC. 

Ces décisions auront un impact déterminant sur la définition de notre modèle agricole et alimentaire pour les dix prochaines années. 

  • Comment se prennent les décisions sur cette future PAC et quelle y sera la place de l’arbre ?
  • Permettra-t-elle un développement de l’agroforesterie à hauteur des enjeux de la transition agroécologique ?
  •  Quel rôle pouvez-vous jouer dans la concertation ?

Partie prenante des négociations avec les ministères, l’Afac-Agroforesteries a besoin de vous pour défendre l’agroforesterie et vous invite à une session de décryptage et de mobilisation :

le mercredi 21 avril 2021
De 17h30 à 18h30 

 

Inscription obligatoire : https://forms.gle/r7k4C6kC3fz5j9jQ9

Rendez-vous le 21/04 sur Zoom – connexion via ce lien : 

https://zoom.us/j/92010791372?pwd=TDlFMWJyWjVyR3BIdWZOWjc3cFN5Zz09

ID de réunion : 920 1079 1372

Code secret : 459597

Nouvelle étape dans l’élaboration du Plan Stratégique National de la PAC : découvrez la contribution de l’Afac

 

Dans le cadre du nouveau modèle de mise en œuvre de la la réforme de la politique agricole commune (PAC) décidé en 2018 par la Commission européenne, chaque État membre de l’Union européenne doit préparer un Plan Stratégique National (PSN) dans lequel il décidera de la déclinaison sur son territoire des règlements européens de la future PAC. Le PSN PAC de chaque État-membre devra être approuvé par la Commission européenne.
 
La concertation sur l’élaboration du PSN va désormais entrer dans sa dernière droite pendant les quatre prochains mois et devrait aboutir à une version validée du PSN en juin.
 
Dans le cadre de cette nouvelle étape de la concertation sur le plan stratégique national de la PAC, l’Afac publie une nouvelle note de contribution en s’appuyant sur l’expertise de son réseau : (télécharger la note – PDF)

 

L’Afac-Agroforesteries fait partie des parties-prenantes de la concertation sur l’élaboration du Plan stratégique national de la PAC et participe aux réunions du groupe “ONGs et Collectifs” organisées par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation et coprésidées avec le Ministère de l’environnement et Régions de France. Les premiers documents de cadrage officiel sur le futur Plan stratégique national (note de réflexion), commencent à en être rendus publics. Nous vous en proposerons prochainement un décryptage à l’occasion d’un webinaire entièrement consacré à la PAC, qui sera aussi l’occasion de vous présenter des pistes de mobilisation pour défendre collectivement un haut niveau d’ambition pour l’arbre et la haie dans la future PAC.

En savoir plus sur toutes les actions de l’Afac-Agroforesteries sur la PAC

Agrément BCAE7 | Renouvellement et candidature à l’agrément BCAE7 pour l’année 2021

Pour préserver au mieux le bocage en France, un dispositif d’agrément a été mis en place par l’Afac-Agroforesteries afin de reconnaître les compétences nécessaires pour accompagner un déplacement de haie pour un meilleur emplacement environnemental, dans le cadre de l’application des Bonnes Conditions Agro-Environnementales pour le maintien des particularités topographiques (BCAE7). Les structures et leurs 128 conseillers agroforestiers ou techniciens bocage agréés sont officiellement reconnus dans l’arrêté ministériel du 12 février 2017.

Retrouvez ci-dessous les informations nécessaire pour demander ou renouveler votre agrément BCAE7.

Calendrier de l’appel à candidatures :

Lancement de l’appel à candidatures : 12 février 2021

Clôture de l’appel à candidatures : 12 mars 2021

Commission de sélection : mi mars 2021

Réponse aux candidats : fin mars 2021

Transmission de la liste des habilités au Ministère de l’Agriculture : fin mars 2021

Renouveler votre agrément BCAE7

Vous avez été agréé BCAE7 en 2020 et vous souhaitez renouveler votre agrément pour l’année 2021. Pour que sa reconduction soit effective, votre organisme devra être à jour de son adhésion à l’Afac-Agroforesteries pour l’année 2021 et votre demande de renouvellement d’agrément enregistrée via le formulaire de renouvellement en ligne.

Ce formulaire en ligne permet également de noter les éventuelles modifications de coordonnées de votre organismes et de vos techniciens bocage ou conseillers agroforestiers agréés en 2019. La liste des agréés sera ensuite mise à jour en mars 2021 et transmise au Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et aux DDTM de France.

Attention, tout changement de techniciens bocage ou de conseillers agroforestiers agréés au sein de la structure nécessite de redéposer un dossier de candidature pour le nouveau technicien ou conseiller, via le formulaire de candidature en ligne.

Nouvelle candidature – Demander l’agrément BCAE7

Pour les nouvelles structures candidates souhaitant recevoir l’agrément BCAE7 pour l’année 2021, ou pour les structures souhaitant renouveler leur dépôt de candidature, l’Afac-Agroforesteries ouvre un quatrième appel à candidatures. Vous pouvez, dès à présent, transmettre votre candidature pour obtenir l’agrément BCAE7 afin de dispenser des prescriptions pour un meilleur emplacement environnemental d’une haie dans le cadre de la BCAE7.

Mise en oeuvre de la mesure “haies” : des outils pour se mobiliser dans les territoires

Vous étiez nombreux·ses à suivre notre webconférence “Plan de relance : comment se mobiliser pour mettre en oeuvre la mesure “haies” dans les territoires” jeudi 28 janvier dernier et nous vous en remercions. Nous espérons que les éléments de contexte apportés, ainsi que le détail des propositions portées par l’Afac-Agroforesteries, vous permettront d’alimenter les discussions de cadrage de cette mesure au niveau régional. 

En effet, c’est désormais à l’échelle des Régions que se jouera l’efficacité de la mesure “haies”, puisque celle-ci est territorialisée à 100%. Afin que celle-ci permette d’accélérer le rythme de plantation et d’en garantir la pérennité, tout en confortant l’économie des filières et des structures qui œuvrent pour ces plantations, nous vous invitons donc à vous saisir des outils mis à disposition par l’Afac-Agroforesteries :

  • Présentation powerpoint de la conférence
  • Convention d’engagement (Modèle type)
  • Contrat de culture (Modèle type)
  • Barèmes pour les investissements
  • Schéma de la procédure pour le dépôt collectif de projets accompagnés individuellement
  • Calendrier
  • Coordonnées des membres du groupe inter-région de l’Afac sur le Plan de relance

Nb : Nous rappelons que tous ces éléments sont à considérer à ce stade comme des contributions faites par le réseau Afac-Agroforesteries dans le cadre des échanges avec le Ministère de l’agriculture sur la mesure “Haies”. Ces éléments sont susceptibles d’évoluer. Seul le cadre d’instruction technique final de la mesure, qui sera transmis par le Ministère aux DRAAF et aux Régions, fera foi. 

WEBCONFÉRENCE | Plan de relance : comment se mobiliser dans les territoires pour mettre en œuvre la mesure « haies » ?

Avec l’annonce, dès septembre 2020, d’une mesure dédiée à la haie dans le cadre du plan France Relance, le gouvernement s’est engagé dans une démarche inédite en faveur des haies françaises. 

  • Quels sont les défis posés par cette politique ? Comment la mettre en œuvre sur les territoires ?  
  • Pourquoi l’adoption d’une stratégie globale est-elle indispensable pour enrayer durablement la disparition des haies en France?
  • Comment se mobiliser pour garantir un développement à long terme de l’arbre et la haie dans les territoires ? 

 

Inscrivez-vous à la session de décryptage de l‘Afac-Agroforesteries le jeudi 28 janvier 2021 de 18h30 à 20h :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdDTsNNUqTifMV0XI3uFDqH_SLhTaLSmpm4dgNWKqymqcn-9A/viewform?usp=sf_link

Rendez-vous le 28/01 sur Zoom – connexion via ce lien : 

https://us02web.zoom.us/j/86141541359?pwd=YTRmcEZRajduRVpHM2h4cTFoYVJCQT09

ID de réunion : 861 4154 1359 // Code secret : 884219

ZOOM SUR LE JURY EN PAYS DE LA LOIRE – Concours des pratiques agro-écologiques – Agroforesterie 2021

Les jurys locaux de la troisième édition du Concours des pratiques agro-écologiques – agroforesteries touchent à leur fin.

En début d’année 2021, les dossiers présélectionnés seront étudiés pour la finale nationale. Rendez-vous au mois de mai pour l’annonce des lauréats nationaux !

En savoir plus sur le concours

Retour en images sur les visites du jury du concours local Pays de la Loire !

Le dernier jury local de l’année s’est tenu lundi 21 décembre en Vendée, territoire retenu pour cette édition en Pays de la Loire. Cette journée était organisée par Olivier Clément (Fédération régionale des chasseurs de Pays de la Loire) et Jean-Charles Vicet (Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire). Les six candidats concourraient dans la catégorie « Implantation ».

Le premier prix local d’Équilibre Agro-écologique Agroforesterie est décerné au GAEC Les Rocs

La ferme lauréate est installée à Saint-Mesmin et produit principalement des bovins laitiers et des légumes de plein champ en agriculture biologique. L’objectif des trois associés est d’atteindre une autonomie complète pour leur élevage. C’est pour l’instant le cas à 100 % sur la nourriture des animaux, mais pas encore sur la paille ; la gestion des haies, plantées il y a une vingtaine d’années, ainsi que la plantation de nouveaux arbres en intraparcellaires, doivent donc mener, à terme, à la production de litière bois déchiqueté pour couvrir l’ensemble des besoins. Le bois produit servira aussi à alimenter les chaudières de la collectivité locale.

Antoine Biteau explique : « j’ai eu le déclic lors d’un voyage au Maroc. Les oasis y sont un modèle pour l’agroforesterie : l’arbre protège tout ce qui est en dessous de lui. Chez nous, il sera indispensable pour s’adapter au changement climatique et retenir l’eau. »

Sur les plantations intraparcellaires, des protections individuelles électriques ont été placées autour de chaque arbre pour les protéger des vaches qui pâturent la prairie. Ces protections se révèlent aussi très utiles contre le gibier. Les associés estiment que le coût d’implantation du système, dans lequel ils ont tenté d’anticiper un maximum de problématiques de gestion ultérieure, est complètement compensé par le gain obtenu a posteriori en termes de temps de travail.

La ferme de Pascal Sachot / GAEC Le Granite remporte le 2ème prix

Bois bûche pour lui-même et pour son entourage, bois plaquette énergie pour la commune, piquets, bois d’œuvre, paillage… Chez Pascal Sachot, à Sevremont, chaque bois trouve sa valorisation ! L’arbre est une ressource économique à part entière, un atelier qui fait partie intégrante de l’exploitation. La communauté de communes a joué un rôle important dans l’instauration d’une dynamique locale de valorisation du bois issu des haies en ouvrant plusieurs chaudières collectives pour lesquelles elle se fournit uniquement localement.

« Je plante avec parcimonie, mon objectif c’est plutôt de préserver l’existant. L’impact des activités humaines sur les haies est encore trop important. »

Le GAEC la Ferme de Cérès remporte le 3ème prix

Approchant de la retraite, Jean-Marc Aubret a voulu redonner une nouvelle identité à cette parcelle en vue de sa transmission, et la protéger de l’étalement urbain. Il y a ainsi planté 42 arbres par hectare, sur des lignes espacées de 26 mètres, dont 2 de bande enherbée. Il mesure aujourd’hui un premier impact positif en matière de biodiversité et d’auxiliaires de culture : sur ses tournesols cultivés en agriculture biologique, aucuns dégâts de limaces ne sont à déplorer, grâce à une grande population de carabes amenée par les arbres.

Les arbres aident aussi à compenser la diminution de l’apport en matière organique par le fumier, suite à l’arrêt de l’activité d’élevage, et ils créent un micro-climat favorable aux cultures : « Sur le sarrasin, cette année, c’était flagrant : sur deux mètres le long des arbres, la culture était bien plus haute qu’au centre de la parcelle. » 

Le jury a visité trois autres parcelles au cours de la journée :

La ferme de Freddy Gauvrit

L’exploitation de Freddy Gauvrit est située en plein cœur du bocage vendéen et accueille un troupeau de brebis qui pâturent sur une surface fortement arborée. Freddy Gauvrit s’attache à transmettre ses engagements et son métier le plus largement possible autour de lui : par la vente directe de sa production, qui lui permet d’échanger avec ses clients et d’organiser des animations, mais aussi en accompagnant l’installation de plusieurs jeunes chaque année.

« Avec les grosses chaleurs que l’on a maintenant, il y a d’importants problèmes de myiases sur les moutons. Ici, quand mes brebis sont sous les arbre,s c’est là qu’elles sont le mieux, ça les protège. »

La ferme de Jacques Dupont

Jacques Dupont est éleveur de canards prêts à gaver et de volailles en vente directe, dans une zone ayant été très fortement remembrée dans les années 70. Il a décidé de reconstituer le maillage bocager en plantant des haies ainsi que des arbres dans les parcours à volaille, malgré les difficultés d’une zone très humide. Plusieurs essais ont été nécessaires avant de trouver les essences adaptées au milieu et la technique de plantation qui garantirait la pousse des arbres. Jacques a récemment participé à la création de l’association Arbala – Association pour l’arbre agroforestier en Loire Atlantique – pour gagner en visibilité et capter des financements.

Sensible aux impacts de son activité, Jacques a planté en premier lieu pour le bien-être de ses animaux, mais aussi pour le sien et pour le paysage. Il espère que les arbres permettront de limiter les ruissellements et de limiter ainsi la pollution en aval.

« J’ai à cœur que ça marche pour être une grande vitrine pour mes voisins. Ils vont y venir ! Ils vont bien voir que leurs vaches crèvent de chaud et qu’elles sont mieux sous les arbres. »

La ferme de Danielle et Philippe Rabaud

Danielle Rabaud a été marquée par l’arrachage massif des haies de la région pendant son enfance. Lorsqu’elle a pris la suite de son beau-père sur l’exploitation, malgré les défauts du système en place, elle a été reconnaissante du soin qu’il avait pris de conserver les 13km de haies existantes. Elle a poursuivi sa démarche en plantant, en 2007, une parcelle de prairie en agroforesterie. Elle y pratique un élevage extensif de bovins en pâturage tournant dynamique, permettant aux vaches de s’abriter sous les arbres.. La valorisation du bois est encore à développer.

Si la gestion des haies a longtemps été négligée et très mécanisée, la mise en place d’une MAE a permis à un groupe d’agriculteurs d’acquérir du matériel plus adapté et de lancer une nouvelle dynamique.

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