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L’Appel de la haie résonne en Grand-Est !

Il y a près d’un an, l’Appel de la haie a été lancé par l’Afac-Agroforesteries pour inciter les élus de la nation et des territoires à faire de la haie un levier pour accélérer, concrétiser et rendre visible la planification écologique. La semaine dernière, nous célébrions l’engagement fort de la Région Grand Est, qui officialisé son soutien à l’Appel de la haie au cours d’un événement accueilli par le GAEC Romé, au sein du Parc naturel régional de Lorraine. Cet événement a réuni des personnalités clés telles que Jacky DESBROSSE, Conseiller régional délégué aux haies et Vice-président de la commission Environnement, Philippe Hirou, Président de l’Afac-Agroforesteries, et Jérôme END Président du Parc naturel régional de Lorraine. 

La Région Grand-Est porte une politique régionale exemplaire en faveur des haies, qui se traduit notamment par son soutien à la SCIC Végétal Nord-Est et à toute la filière de collecte de graines et production de plants. En Grand-Est, la haie n’est donc pas un simple effet de mode, mais bien une priorité à long terme. Jacky Desbrosse a rappelé l’importance des partenariats locaux pour élaborer des stratégies efficaces et stopper la disparition des haies, ce sans quoi l’objectif ambitieux de 4 000 km de haies supplémentaires ne pourra pas être atteint par les seules plantations.

Philippe Hirou, Président de l’Afac-Agroforesteries, a réaffirmé que la réussite du Pacte en faveur de la haie dépendra de sa mise en œuvre cohérente, en complémentarité avec les programmes régionaux. Les collectivités territoriales sont des soutiens historiques de la haie et en s’appuyant sur leurs expériences, nous pourrons avancer plus rapidement sans reproduire les erreurs du passé. Alors que les phases de concertation régionale sur le Pacte en faveur de la haie vont débuter début février, ce serait aberrant d’avoir deux programmes côte à côte, celui porté par l’État venant se superposer à celui des Régions. L’Afac demande qu’une vraie articulation de ces politiques soit proposée..

Au cours de cette journée, le GAEC Romé et ses infrastructures agroécologiques ont illustré l’importance des enjeux portés par l’Appel de la haie. En adoptant des pratiques de gestion durable, cette ferme démontre qu’il est possible de préserver les haies, de reconstituer un maillage essentiel, et de favoriser la régénération naturelle. Stéphane, l’un des associés du GAEC, a souligné l’importance de la haie au sein de l’exploitation, la considérant comme un “marqueur” de leur ferme, un écosystème qui favorise la biodiversité tout en servant la production agricole.

Un colloque sur la haie au Palais du Luxembourg

Suite à l’Appel de la haie, Daniel SALMON, sénateur d’Ile-et-Villaine et Joël LABBÉ, ex-sénateur du Morbihan, se sont saisis du sujet et ont déposé une proposition de loi l’objet d’une proposition de loi.

La haie continue de se faire reconnaître au sein des institutions et investira le Palais du Luxembourg le 26 janvier prochain. 

Les sénateurs Daniel SALMON et Jean-Claude TISSOT, sénateur de la Loire, organisent un colloque dédié à la haie pour faire valoir ses multiples atouts pour la transition écologique.

Ce colloque réunira les élus nationaux, régionaux, ministères, administrations, agences d’État, acteurs du développement des haies et de l’agroforesterie, agriculteurs, entreprises du secteur agro-alimentaire, de l’énergie, associations environnementales, scientifiques, etc.

L’Afac-Agroforesteries parmi les intervenants !

2023 a été jalonnée de grandes étapes : Appel de la haie, rapport du CGAAER sur l’état des haies françaises et l’annonce du Pacte en faveur de la haie.

L’Afac-Agroforesteries est ainsi invitée à présenter ses propositions au sein de ce colloque historique au Palais du Luxembourg.

Vous n’avez pas pu participer ? Accédez aux replays !

Avec trois tables rondes et de nombreuses interventions d’experts, le colloque promet un programme complet sur les atouts de la haie.

Accédez au programme du colloque

Réaction à la présentation du Pacte en faveur des haies

Le vendredi 29 septembre 2023 est un jour historique pour tous les défenseurs de la haie. Marc Fesneau et Sarah El Haïry ont associé Philippe Hirou, président de l’Afac-Agroforesteries et Sébastien Windsor, Président des Chambres d’Agriculture France, pour annoncer le Pacte en faveur de la haie sur le terrain en Bretagne, région dont l’action en faveur des haies est unanimement reconnue. 

Ce Pacte ambitionne de mettre un coup d’arrêt à la destruction et la dégradation des haiesobservées depuis une cinquantaine d’années et d’obtenir un gain net du linéaire de 50 000 km de haies d’ici 2030. L’enjeu est colossal puisque, sans ces arbres, il ne sera pas possible de faire face aux chocs climatiques extrêmes, de protéger notre agriculture contre ces aléas, ni d’enrayer l’effondrement de la biodiversité. 

L’Afac-Agroforesteries salue ce geste politique fort et sans précédent tout en rappelant les conditions à réunir pour que ce Pacte atteigne les ambitions de la Planification écologique.

En réponse à l’Appel de la haie, un Pacte ambitieux et des avancées très importantes

Pour alerter sur le déclin très préoccupant des haies, l’Afac-Agroforesteries a lancé en février 2023 une campagne de mobilisation nationale – l’Appel de la haie – pour inviter les décideurs à repenser de fond en comble les politiques de la haie et élaborer de toute urgence un grand plan national pour valoriser, protéger et reconstituer les haies. Avec plus de 17 000 signataires, dont 6 Régions, ce Pacte a eu un grand retentissement et a permis de mettre sur la table de nombreuses propositions pour mettre les haies au cœur de la planification écologique.

Réaction à la présentation du Pacte en faveur des haies

Le vendredi 29 septembre 2023 est un jour historique pour tous les défenseurs de la haie. Marc Fesneau et Sarah El Haïry ont associé Philippe Hirou, président de l’Afac-Agroforesteries et Sébastien Windsor, Président des Chambres d'Agriculture France, pour...
Webinaire de chiffrage de l'Appel de la haie 250 millions d'euro pour les haies

250 millions d’€ / an pour la haie ? C’est ce que nous demandons !

Nous n’avons plus droit à l’échec : l’Afac trace une trajectoire 2024-2030 pour les haies, compatible avec l’urgence climatique Le constat de l’ampleur de leur disparition a produit un électrochoc : jamais les haies n’ont bénéficié d’une telle attention...

VALORISER, PROTÉGER, RECONSTITUER NOS HAIES : enjeu vital pour nos territoires

Climat, biodiversité, ressources, énergie, résilience de l’agriculture : alors qu’un point de non-retour est sur le point d'être atteint, nous avons besoin d’une action publique déterminée pour accélérer, concrétiser et rendre visible la planification...

Pour alerter sur le déclin très préoccupant des haies, l’Afac-Agroforesteries a lancé en février 2023 une campagne de mobilisation nationale – l’Appel de la haie – pour inviter les décideurs à repenser de fond en comble les politiques de la haie et élaborer de toute urgence un grand plan national pour valoriser, protéger et reconstituer les haies. Avec plus de 17 000 signataires, dont 6 Régions, ce Pacte a eu un grand retentissement et a permis de mettre sur la table de nombreuses propositions pour mettre les haies au cœur de la planification écologique.

Pour que le Pacte réussisse un enjeu fondamental : restaurer le bon état écologique des haies

Enrayer la disparition des haies et retrouver un gain net de + 50 000 km linéaires de haies d’ici 2030 est un objectif atteignable. Nous n’avons pas le choix, il faut réussir, ce sans quoi la France ne respectera pas ses engagements climatiques et pour la biodiversité.

Cet objectif sera atteint à une seule condition : travailler en même temps à la préservation du capital de haies existantes et à la reconstitution de nouveaux linéaires.

Comme l’a présenté le ministre de l’Agriculture à l’AFP, sur les 23 500 km de haie perdus par an, “on estime qu’environ 5.000 km ont été arrachés par des collectivités ou des agriculteurs et 15.000 km ont dépéri” faute d’entretien. 

La restauration du bon état écologique des haies, sera donc la clef de voute de tout le Pacte, pour éviter de continuer à perdre ces kilomètres de haies par dépérissement. Ce sans quoi, même en replantant 8 000 km de haies par an, le bilan sera négatif. Des haies en bon état écologique, et donc gérée durablement, c’est aussi la condition indispensable pour que les haies rendent tous les services productifs et environnementaux attendus.

C’est pourquoi, dans la définition du cadre de mise en oeuvre opérationnelle du Pacte haie, l’Afac défendra le Label Haie qui garantit l’atteinte du bon état écologique des haies tout en offrant la production de biomasse et de services écosystémiques.

L’Afac à vos côtés pour la mise en oeuvre du Pacte

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a annoncé que les 25 actions du Pacte en faveur des haies seront développées en feuilles de route finalisées avant la fin novembre 2023 pour un déploiement dans les territoires dès le début 2024.

Il est également prévu que ce pacte national soit décliné par territoire en s’articulant avec les Régions, chef de file en matière de biodiversité et de développement économique, et les autres collectivités territoriales.

Avec les membres de son conseil d’administration, les Afac régionales et tous les membres de son réseau, l’Afac-Agroforesteries se tiendra aux côtés de l’Etat et des Régions et se mobilisera pleinement pour que cette phase cruciale de fléchage des moyens et d’élaboration des dispositifs financiers donne à tous les acteurs de la haie la capacité de développer dans les territoires la gestion durable avec le Label Haie, la valorisation des services comme de la biomasse et la reconstitution de haies avec des plants Végétal local et la régénération naturelle, afin que le Pacte permette d’engager le changement d’échelle attendu.

250 millions d’€ / an pour la haie ? C’est ce que nous demandons !

Nous n’avons plus droit à l’échec : l’Afac trace une trajectoire 2024-2030 pour les haies, compatible avec l’urgence climatique

Le constat de l’ampleur de leur disparition a produit un électrochoc : jamais les haies n’ont bénéficié d’une telle attention politique et des médias. La concertation Pacte en faveur des haies, dont les arbitrages sont attendus pour début juillet, va décider de leur avenir. Seul un grand plan d’actions pour les haies, construit autour d’une trajectoire 2024-2030 claire et mesurable et financièrement dotée permettra de sauver les haies et de faire face à l’urgence climatique et écologique. Avec 1,7 milliards d’euros, 440 000 km de haies peuvent être restaurés d’ici 2030, 68 000 km reconstitués et des milliers d’emplois créés dans des filières territoriales. A contrario, 210 500 km de haies disparaîtront d’ici 2030 si le scénario tendanciel se maintient, avec pour conséquence l’émission de 25 millions de tonnes de carbone dans l’atmosphère. Les effets du dérèglement climatique seraient alors plus dramatiques encore pour l’agriculture et les populations et la France échouera à respecter ses engagements climatiques et pour la biodiversité.

 

Modélisation et chiffrage d’une trajectoire 2024-2030 pour les haies

Pour répondre aux objectifs cibles de la Planification écologique et concrétiser les orientations prises lors de la concertation du Pacte en faveur de la haie, il faut bâtir un plan global national pour la haie reposant sur une stratégie, des filières, des outils et des objectifs mesurables. L’Afac évalue à 1.7 milliards d’euros pour la période 2024-2030 le budget nécessaire pour mettre en œuvre ce plan (soit 250 millions d’euros en moyenne / an), construit autour de trois chantiers phares :

  • Stopper l’érosion des haies et les valoriser
  • Densifier le linéaire national
  • Suivre et évaluer le plan national

 

250 millions d’€ / an pour la haie

250 millions d’€ / an, soit 1,7 milliard d’€ à trajectoire 2024-2030, c’est le chiffrage que l’Afac-Agroforesteries défendra tout au long de la concertation pour un Pacte en faveur de la haie.

Quels acteurs pourraient bénéficier de ce plan ? En quoi permettra t-il de soutenir des filières territoriales durables pour les haies, “de la graine à la valorisation de la biomasse”? Combien d’emplois seront créés ? Quel impact aura -t-il sur le stockage de carbone ?  etc. 

Le jeudi 15 juin, nous avons présenté le chiffrage détaillé de ce plan, cliquez ci-dessous pour en savoir plus :

Décryptage de la PAC 2023-2027 : ce qui change pour l’arbre et la haie

Dans moins de deux mois, le plan stratégique National (PSN) de la France pour la prochaine Politique Agricole Commune (PAC) 2023-2027 entrera en vigueur : qu’est-ce que cela change pour la prise en compte de l’arbre et la haie ? Les haies seront-elles favorisées et est-ce que cela doit inciter à en planter ? Quelles seront les mesures financières du PSN qui permettront d’accompagner les agriculteurs dans la gestion durable des haies ? Quel système de contrôle sera mis en place pour veiller à la bonne application de la préservation des haies ?

Téléchargez notre analyse de ce qui va changer pour l’arbre et la haie dans la PAC en 2023 (PDF – 5177 Ko)

L’Afac-Agroforesteries à vos côtés pour passer à la PAC 2023, prochains rendez-vous :

Le 21 novembre de 16h30 à 18h, l’Afac-Agroforesteries a organisé un webinaire qui a rassemblé 150 participants afin de présentez la future PAC et ses conséquences pour l’arbre et la haie. Au cours de ce webinaire nous avons décrypté les 974 pages du Plan stratégique national pour ce qui concerne l’arbre et la haie. Ce webinaire a également permis de recueillir vos préoccupations liées à l’entrée en vigueur du PSN, ou des points méritants une clarification, pour que nous puissions les porter à connaissance du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.

  • Ce webinaire de décryptage de la PAC était réservé aux adhérents de l’Afac-Agroforesteries à jour de leur cotisation 2022 
  • La rediffusion du webinaire sera mise en ligne sous quelques jours
  • Des documents pédagogiques sur la PAC de type “fiche de synthèse” ou FAQ seront produits en 2023, une fois les derniers détails de la mise en œuvre connus
  • Un webinaire ouvert à tous sera organisé début 2023, pour présenter ces documents pédagogiques

Mobilisation : refusez de voir diminuer l’enjeu des haies dans la PAC !

Aujourd’hui, la haie est à nouveau menacée. Vendredi 20 mai, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a organisé l’ultime réunion de concertation sur la future PAC. Les propositions sur la table sont très préoccupantes : la place des haies pourrait diminuer par cinq.

Alors que les préoccupations en matière de réchauffement climatique, de biodiversité et de protection des ressources en eau sont plus évidentes que jamais, ce serait un non-sens historique de voir la place de l’arbre reculer dans la future PAC.

Diminuer par cinq la place des haies reviendrait à choisir le PAYSAGE 2 au lieu du PAYSAGE 1 (cf. encadré) alors que l’arbre est un allié indispensable pour une agriculture plus productive et plus écologique. 

Le nouveau gouvernement rendra sa copie pour la PAC le 8 juin, d’ici-là mobilisons-nous pour sauver les haies !

Sans votre soutien, nous risquons de voir nos mobilisations des deux dernières années échouer :

Je refuse de voir diminuer l’enjeu des haies dans la PAC

Relais réseaux sociaux :

Vous pouvez nous aider à diffuser notre mobilisation en relayant nos posts sur les réseaux sociaux et/ou en diffusant notre communiqué à votre réseau :

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Linkedin        Communiqué

Contact presse :

Clara PICOT – chargée de communication

clara.picot@afac-agroforesteries.fr

Comprendre les enjeux :

Dans un document transmis le 16 mai, le Ministère de l’Agriculture a rendu publiques les propositions soumises aux derniers arbitrages pour la PAC, qui seront débattues le 20 mai. Parmi ces éléments figure une proposition (n°109, page 69) cruciale pour le devenir de l’agroforesterie.

En réévaluant artificiellement la pondération des haies (de 10 m2 dans la PAC en vigueur à 20 ou 50 m2 dans la proposition sur la table), il faudra tout simplement entre 2 à 5 fois moins de mètres de haies par ferme pour respecter la part minimale de surfaces favorables à la biodiversité à respecter pour bénéficier des aides de la PAC. 

En changeant cette pondération, c’est toute l’ambition environnementale de la PAC qui est remise en cause. 

A défaut d’un statu quo, le Réseau Afac demande que la pondération des haies ne soit pas réévaluée au-delà de 20m2. 

 

Légende des photos de paysage : 

PAYSAGE 1 :  1 mètre linéaire = 20 m2

PAYSAGE 2 :  1 mètre linéaire = 50 m2

 

Pour aller plus loin :

Toutes les propositions de l’Afac-Agroforesteries pour la PAC

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