Sélectionner une page

Animation greffage dans les Deux-Sèvres

Capture d’écran 2016-03-31 à 10.37.47

L’association Bocage Pays Branché organise une démonstration de Greffe en couronne avec Laurent Liaigre (agriculteur et greffeur amateur)  le samedi 9 Avril 2016 de 9h30 à 12h00 au lieu dit La maison neuve de la Burelière à Moncoutant. Vous pouvez emmener votre greffoir (ou à défaut, un couteau bien aiguisé) pour greffer si vous le souhaitez.

Thèse sur “l’agroforesterie et ses nouveaux paysages produits”

 

Capture d’écran 2016-04-04 à 09.17.41

Télécharger le poster

Cette thèse menée par Mathilde Rue, paysagiste dplg, débutera en septembre 2016, avec le financement Fondation de France.

Nous nous intéresserons aux nouveaux paysages produits par l’agroforesterie et aux représentations paysagères des acteurs-agriculteurs et autres habitants-témoins de ces transformations. A ce jour les études autour de l’agroforesterie en agronomie, économie et environnement sont significatives mais la question du rôle des esthétiques et motivations paysagères a peu été posée. Nous faisons l’hypothèse d’un lien entre l’engagement agroforestier et la volonté de façonner le paysage. La recherche produira et s’appuiera sur des iconographies (film, photographie) et des paroles agroforestières (entretiens). Dans un premier temps il s’agira de dresser les ‘portraits’ des paysages comme des profils d’agriculteurs engagés en agroforesterie, puis de comprendre leurs pratiques de terrain et leurs intentions paysagères.

Le travail de thèse (Mathilde RUE) prendra place au sein de l’UMR CNRS, 5193 Lisst Dynamiques rurales, à Toulouse, encadré par Jean-Pascal Fontorbes, co-encadré par Oliver Bories et avec le LAREP (Laboratoire de Recherche en Paysage, ENSP Versailles), avec Sophie Bonin et Monique Toublanc. Partenariat avec l’agence FABRIQUES (42) et l’Association Arbres et Paysages d’Autan (31) .

Contact :

Mathilde Rue

ruemathilde@gmail.com

Implication de l’Afac-Agroforesterie dans le plan de développement de l’agroforesterie

Capture d’écran 2016-03-29 à 18.46.07

Après le lancement du plan de développement de l’agroforesterie par le ministère de l’Agriculture le 17 décembre dernier, l’Afac-Agroforesteries, ainsi qu’un grand nombre de partenaires, est invitée au 1er comité de pilotage du plan qui aura lieu le 31 mai 2016. Elle y est associée en tant que en tant que partenaire sur 9 actions  et en tant que co-pilote de ces trois actions :

  • 3.2. Renforcer la structuration d’un réseau de conseillers agroforestiers sur le territoire 
  • 4.3. Mettre en place des plans de gestion durable des systèmes agroforestiers et promouvoir la reconnaissance « bois agroforestier géré durablement » 
  • 4.4. Développer la démarche nationale

Bilan de la semaine Agricultures & Paysages en Limousin

Capture d’écran 2016-03-29 à 16.23.44
Le bilan de la semaine Agricultures & Paysages qui s’est déroulée du 18 au 23 Mai 2015, avec pour thème “L’arbre, la haie, le bocage en Limousin”, est désormais en ligne, sur le site Internet du CAUE de la Creuse. Cet événement a été organisé et animé par les trois CAUE du Limousin et a permis de révéler les initiatives des agriculteurs, des associations et des collectivités territoriales pour le maintien du bocage dans la région. Structuré par journée, ce bilan nous restitue les promenades commentées, à la recherche des paysages bocagers les plus beaux et de ceux qui les entretiennent.
Vous pouvez également retrouver cette publication sur les sites internet des CAUE de la Corrze et de la Haute-Vienne : www.caue19.fr et www.caue87.fr

Réécouter l’émission CO2 mon amour sur les femmes et l’écologie

Capture d’écran 2016-03-29 à 15.41.10

 

Réécouter l’émission

Caroline Revol, rédactrice en chef du magasine Terre Sauvage et Corinne Lepage parlent de l’engagement au féminin notamment grâce au prix Terre de Femmes porté par la Fondation Yves Rocher en faveur de la replantation. Ce prix qui récompense les initiatives de terrain menées par des femmes qui changent le monde à leur échelle.  A ce titre, Sylvie Monier, directrice de l’association Mission Haies Auvergne est interviewée par Denis Cheissoux pour témoigner de son engagement en faveur du bocage en Auvergne. “Redonner une fonctionnalité à l’arbre permet d’amorcer une réconciliation du monde agricole avec l’arbre dans l’exploitation.” (à partir de 42 mim)

 

 

Retour sur le Forum de la haie à Angoulême

L’association Prom’Haies Poitou-Charentes a organisé son deuxième forum de la haie, ce jeudi 24 mars 2016 au Lycée agricole de l’Oisellerie à côté d’Angoulême, dans la nouvelle grande région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes. Cet événement a réuni plus de 500 participants dont 430 lycéens et étudiants. Les partenaires de Prom’Haies ont contribué à la réussite de cette journée avec leurs stands au « village de la haie », lors des démonstrations de matériel et de greffage, de balades commentées, de témoignages lors des ateliers et des projections….

Voici un retour sur quelques interventions inscrites au programme :


Démonstrations de matériel d’entretien de la haie


 

Elle étaient assurées par l’EARL des deux Charentes et les employés communaux de La Couronne : démonstrations en direct de matériel d’entretien des haies : le lamier à couteaux et à scie circulaire et le broyeur de branches.

IMG_9681

Le lamier à couteaux

L’EARL des deux Charentes, outre son activité agricole, propose ses services d’entretien des haies aux agriculteurs du département. L’EARL a investi dans un lamier à couteaux et à scie circulaire avec un bras pouvant aller jusqu’à 8 mètres de hauteur. Il faut compter en moyenne une heure d’entretien au lamier pour 300 mètres linéaire de haie. Ce qui garantit un bon entretien de la haie est la fréquence des passages. Une coupe annuelle permet d’éviter l’éclatement des branches. En effet, le lamier à couteaux ne peut couper nettement que des branches d’un diamètre allant jusqu’à 5 cm. La combinaison avec la scie circulaire permet, cependant, de couper les branches, plus grosses, en hauteur. Il faut également éviter la taille sommitale, cela permet d’avoir des fleurs pour les auxiliaires, des baies pour nourrir les oiseaux et de grandes branches pour qu’ils puissent se percher.

 

IMG_9699

Le broyeur

Après le passage du lamier, il faut s’occuper des branches qui sont tombées au sol. Les rémanents peuvent être broyés directement sur place et laissés comme paillage au pied de la haie afin de lui apporter de la matière organique. On peut également utiliser un broyeur pour valoriser les rémanents en brf (bois raméal fragmenté). C’est le choix qu’a fait la commune de La Couronne en investissant dans un broyeur pour valoriser au mieux les produits issus de la taille des haies. Cette décision a eu plusieurs impacts positifs pour la commune. Le broyage sur place a permis de réduire le volume des végétaux de ¾ et ainsi d’éviter des aller-retour de camion pour les évacuer. La commune n’achète plus de paillage pour les espaces verts. De plus, les bénéfices du brf en paillage sont multiples : il limite l’arrosage et le travail de désherbage et il permet de régénérer la vie du sol en apportant des éléments minéraux, des protéines issus de la sève de l’arbre. La croissance des plantes s’en ressent.

 


Les haies et la réglementation


L’ intervention de deux agents de la DDT de la Charente a permis d’aborder la place de la haie dans les différents types de réglementations appliquées en France. D’une part, c’est à travers le Code de l’urbanisme et le Code de l’environnement que la haie peut-être protégée de façon durable. D’autre part, dans le cadre de la PAC, la haie est prise en compte par différentes mesures : les surfaces admissibles, les SIE, la BCAE7, les MAEC… qui tentent d’assurer sa pérennisation et sa valorisation au sein des exploitations. Actuellement, l’arrachage persistant des haies laisse à penser que ces mesures sont souvent mal comprises par les agriculteurs.

 


Projection du film « ma haie est bonne pour le climat »


 

L’après-midi, la projection du film « ma haie est bonne pour le climat », réalisé par Prom’Haies Poitou-Charentes a offert un panorama du rôle majeur que l’arbre champêtre joue et jouera dans le changement climatique. Par les voix de différents acteurs du territoire, il est montré le besoin de conserver et de réintroduire l’arbre dans l’espace agricole pour atténuer les effets du dérèglement climatique :

  • création d’un micro-climat pour protéger les cultures et le bétail contre les écarts de température.
  • action de rétention et de filtration des eaux pour limiter les coulées de boues ou les inondations lors de grandes précipitations.
  • production de biomasse
  • -arbre indispensable dans le développement de l’agro-écologie…

 


L’agroforesterie, une agriculture d’avenir ?


Eric Cirou, conseiller agroforestier à la Chambre d’agriculture de Charentes-Maritime expose des pratiques agroforestières en s’appuyant sur le cas de 3 exploitations. Cette présentation a été suivie du témoignage détonnant de Benoit Biteau, paysan agroforestier.

IMG_9767

L’agroforesterie dans un contexte de crise agricole

L’agriculture de demain sera-t-elle une agriculture avec moins d’agriculteurs, une agriculture dépendante des énergies issues du pétrole et émettrice de gaz à effet de serre, une agriculture qui épuise les ressources non renouvelables ? Aujourd’hui, la production agricole est remise en question par la préoccupation des consommateurs sur la qualité de leur alimentation et donc de l’impact sur leur santé. L’agriculture n’est plus considérée comme simple activité de production mais bien comme une activité qui a l’immense responsabilité. Dans ce contexte de mutations, l’agroforesterie peut-elle apporter une contribution à une agriculture durable et innovante et peut-elle ramener de l’emploi dans nos campagnes?

Définition de l’agroforesterie

L’agroforesterie est un terme récent qui désigne l’association de l’arbre et des productions agricoles. On entend par agroforesterie un ensemble de systèmes tels que la haie, la ripisylve, le verger, l’alignement d’arbres, le bosquet, l’arbre isolé et l’agroforesterie intraparcellaire. L’agroforesterie donne une considération nouvelle de l’arbre dans le système agricole actuel.

L’exemple d’une ferme agroforestière, un espoir pour une agriculture durable

Benoit Biteau a repris la ferme familiale, de 180 ha, avec son frère et l’a reconvertie en passant d’un système de production intensif de maïs irrigué à une production diversifiée en bio comprenant des parcelles céréalières en agroforesterie intraparcellaire, des parcelles maraîchères, en réintroduisant l’élevage, en transformant les produits sur place et en les valorisant par une vente en circuit court. Cette mutation de la ferme et de ses pratiques agricoles a permis de créer 5 emplois et de diminuer la pénibilité du travail. Cette prise en compte à la fois des enjeux agronomiques et des enjeux d’autonomie replace l’arbre comme acteur fondamental de la production agricole. Il augmente la fertilité des sols (il n’y a plus d’apport d’engrais), fait circuler l’eau de façon verticale et épurée pour remplir les nappes phréatiques, permet de stocker le carbone …

 

S'ABONNER

Je m'inscris à la lettre d'information

Une fois par mois, recevez un condensé des actualités de l'Afac-Agroforesteries directement dans votre boîte mail !
close-link