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Retour sur la première édition du Concours des pratiques d’agroforesterie

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Remise des prix du Concours national des pratiques d’agroforesterie, au salon de l’agriculture, le 28 février 2019 – Crédits Afac-Agroforesteries

 

Le 28 février 2019, les pratiques agroforestières ont été mises à l’honneur pour la première fois au Salon de l’agriculture à l’occasion de la cérémonie de remise des prix du 1er Concours national des pratiques d’agroforesterie.

 

Les lauréats nationaux

Cinq agriculteurs lauréats ont été distingués pour leurs pratiques agroforestières exemplaires lors de cette cérémonie, dans les différentes catégories du concours :

  • Dans la catégorie des projets de 5 à 10 ans, le premier prix a été remis à Monsieur Clouet du  GAEC des Chênes de la région Pays-de-la-Loire, le second prix a été remis à Monsieur Michaud de Nouvelle-Aquitaine.
  • Dans la catégorie des projets de plus de 10 ans, le premier prix a été remis à Monsieur Vernis de la région Auvergne Rhône-Alpes et le second prix a été remis à Monsieur Lebossé du GAEC Douet en Pays-de-la-Loire.
  • Le coup de cœur du jury a été attribué à Monsieur Jaunet de la région Pays-de-la-Loire.

Découvrir la vidéo de la remise des prix

Lire l’article du Ministère de l’agriculture sur le concours

Lire l’article paru sur le site du Réseau rural national au sujet du concours

Télécharger le Dossier Presse – Concours national des pratiques agroforesterie – (PDF – 2383Ko)

 

Le concours 2018-2019 était expérimental ; il visait entre autres à tester différents outils, tels qu’une grille d’évaluation commune à tous les systèmes agroforestiers candidats. Cependant, dans les 4 régions qui se sont prêtées à l’exercice (Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes et Centre Val de Loire), les candidatures se sont avérées être d’un excellent niveau, représentatives d’une grande motivation de la part d’agriculteurs conscients de l’intérêt des pratiques mises en œuvre.Félicitations, donc, à ces 15 exploitations retenues au niveau des jurys régionaux, et qui ont chacune donné lieu à des visites de terrain très riches en enseignements. Félicitations et remerciements également aux jurys régionaux et au jury national, tous composés de 5 à 7 membres complémentaires, professionnels, et très investis dans leur mission. De nombreuses compétences ont ainsi été réunies : agronomes, écologues, paysagistes, artistes spécialistes de l’arbre, conseillers spécialisés, forestiers, enseignants, chercheurs, … et agriculteurs agroforestiers évidemment, présidant chacun des 5 jurys. Ces jurys, constitués par les différents animateurs (régionaux et nationaux), ont parfaitement rempli leurs missions, dans un souci constant d’équité et de valorisation des acquis professionnels de tous les agriculteurs candidats.

 

La cérémonie de remise des prix en images

Remise des prix du Concours national des pratiques d’agroforesterie, au salon de l’agriculture, le 28 février 2019 – Crédits Afac-Agroforesteries

Rapport d’activité 2018

 

Télécharger le rapport d’activité 2018 (PDF)

L’Afac-Agroforesteries est fière de vous présenter son rapport d’activité pour l’année 2018. Alors que l’agroforesterie bénéficie désormais d’une conjoncture favorable, nous devons nous projeter vers de nouveaux horizons pour continuer de convaincre et d’avancer dans la diffusion de notre démarche. Nous le savons, le défi pour retrouver une dynamique de reconquête pour l’arbre champêtre reste immense puisque le linéaire de haie planté depuis 40 ans n’endigue pas l’érosion bocagère. Pour inverser cette tendance, nous devrons placer la réappropriation technique et culturelle de la gestion des systèmes agroforestiers au cœur des actions d’accompagnement des agriculteurs et en faire une priorité des politiques publiques. Nous devrons aussi intensifier très significativement l’effort de plantation tout en améliorant en parallèle les pratiques de gestion des haies, problématique qui se pose désormais de façon identique pour les haies anciennes dont nous avons hérité et pour les haies nouvellement reconstituées, arrivées à maturité et qui souffrent souvent de mauvaise gestion.

En lisant les pages de ce rapport d’activité 2018, vous verrez que nous sommes prêts à relever ce défi : que ce soit dans le champ des filières (avec la création d’un label Bois bocager géré durablement, le développement des filières de production d’arbres et d’arbustes marqués Végétal local), dans celui des politiques publiques (avec l’agrément BCAE7, le projet REUNIR-AF), ou de la recherche et du développement (projet RESP’HAIES), l’Afac-Agroforesteries a posé en 2018 les fondations qui vont lui permettre de changer d’échelle et d’étendre son champ d’action pour faire de l’arbre champêtre un levier incontournable d’adaptation et de performance de l’agriculture et des territoires face aux changements climatiques et aux défis environnementaux.

 

 

 

Pourquoi une agroforesterie bocagère aujourd’hui : l’expérience de “Terres et Bocages”

“Envisager les haies  comme faisant partie de l’espace productif, afin de réfléchir pleinement à leur gestion à l’échelle de la parcelle, de l’exploitation et du collectif “, telle est la façon dont le collectif Terres & Bocages affirme sa vision d’une agroforesterie bocagère en Bretagne.

Pour en savoir plus, télécharger la brochure de 4 pages “Vers une agroforesterie bocagère en Bretagne” produite dans le cadre du projet Agforward – Auteurs : Claudine Thenail, Stéphanie Aviron et Valérie Viaud de l’INRA et Thierry Guéhenneux et Cyrille Menguy de Terres & Bocages

 

Un chantier participatif de plantation de haies à la Une de la Montagne

Samedi, ils étaient une vingtaine de bénévoles à braver le vent et la pluie pour participer à un chantier collectif de plantation de haies bocagères en plein bourg de Saint-Priest-la-Plaine, dans le futur lotissement de la commune. L’objectif : planter 1260 arbres qui étaient autrefois présents sur tout notre territoire.”

Dans cet article paru le 19 mars 2019 à la une du journal La Montagne, Virginie Mayet fait le récit d’une plantation organisée par la municipalité de Saint-Priest-la-Plaine, dans la Creuse avec l’appui d’un grand nombre de bénévoles. Cette plantation a bénéficié du programme Plantons.

Des arbres de pays « Végétal local » en Occitanie

Crédit photo : Jérôme Garcia, CBN PMP, intervention de l’Afahc-Occitanie sur la récolte de graines de ligneux, proche de Cahors (46), sept. 2018

L’Afahc-Occitanie, créée à l’initiative de 8 associations et organismes répartis sur l’ensemble du territoire midi pyrénéen, est structurée à l’échelle de la Grande Région. Elle a pour vocation de promouvoir et de valoriser l’arbre hors forêt.   

Pourquoi l’Afahc Occitanie participe-t-elle à la démarche Végétal local ?

Plusieurs associations de notre réseau récoltaient des graines sur leur territoire avant l’existence de Végétal local.  Nos structures sont convaincues de l’importance de l’origine des graines. En tant qu’acteur de terrain, nous avions besoin de références telles que Végétal local. Notre participation, qui s’appuie également sur un réseau de bénévoles, permet :

  • de soutenir l’émergence d’une filière,
  • de conserver la biodiversité de nos territoires,
  • de garantir des plants adaptés et issus de nos territoires.

Depuis quand l’Afahc Occitanie est-elle bénéficiaire ?

En 2016, nous nous sommes organisés collectivement pour candidater à la marque Végétal local. L’Afahc Occitanie est bénéficiaire Végétal local pour la collecte de graines depuis 2017.

Comment vous organisez vous ?

Nous récoltons des graines en milieux naturels dans les régions Sud Ouest, Massif Central et Pyrénées. Les trois principales étapes sont l’identification de sites de récolte, l’organisation de la récolte sur site et la préparation des graines. Des bénévoles encadrés par des salariés collectent les graines sur des sites préalablement repérés et correspondant aux critères du référentiel technique. Nous nous sommes formés en échangeant sur nos pratiques : périodes de récoltes, techniques de dépulpage des graines… Nous fournissons les lots de graines ainsi qu’un bon de livraison à des pépiniéristes qui vont être naisseurs, puis éleveurs de ces plants d’arbres et d’arbustes. Ces pépiniéristes sont également bénéficiaires de la marque Végétal local. Nous avons ainsi des garanties de la traçabilité. Les plants que nous plantons sont issus de graines récoltées sur nos territoires.

Le Végétal local coûte-t-il plus cher ?

Oui, par rapport aux plants « tout venant sans origine garantie », on observe une différence qui peut représenter environ 0,20 centimes par plant. Les pépiniéristes justifient ce surcoût par un travail plus fin sur des lots régionaux pour le suivi de la traçabilité jusqu’à la fourniture des bons de commandes Végétal local. Pour prendre en compte le surcoût de la récolte et appuyer une démarche favorable à la biodiversité, en 2018, la région Occitanie a décidé d’apporter un financement supplémentaire pour les haies plantées avec du Végétal local.

Quels arguments vis-à-vis d’un agriculteur ou d’une collectivité pour planter du Végétal local ?

Des arbres adaptés aux terroirs et une bonne reprise des végétaux sont les meilleurs arguments !

Plus globalement, Végétal local est complètement intégré à nos argumentaires sur l’arbre et sur la biodiversité. Nous plaçons l’arbre au cœur de l’exploitation agricole pour la mise en œuvre de pratiques agroécologiques mais aussi au cœur de la commune pour la prise en compte de la trame arborée sur son territoire, afin d’agir sur la qualité des eaux et des paysages.

 

Propos recueillis en Janvier 2019 par Damien Provendier auprès de trois salariées de structures membres de l’Afahc-Occitanie : Ghalia Alem-Raquin (Campagnes Vivantes 82), Nathalie Hewison (Arbres et paysages d’Auton), Sophie Hugonnenc (Arbres et Paysages d’Aveyron)

Pour en savoir plus:

Contact : contact@afahcoccitanie.fr

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