“Symboles culturels et historiques de l’évolution de l’agriculture, des talus sont reconstruits dans la région pour limiter l’érosion des sols” : c’est ainsi que commence le reportage sur les enjeux de la reconstitution du bocage breton, publié par le journal Le Monde le 3 mai dernier. On y rencontre notamment Catherine Moret, technicienne du bassin versant de la vallée du Léguer, dans l’ouest des Côtes d’Armor, et administratrice de l’Afac-Agroforesteries :
“À la croisée de nombreuses problématiques de protection de la nature et de la biodiversité, le développement du talus breton ne pourrait désormais passer que par un renouveau de l’intérêt que lui portent les agriculteurs. « Le talus a ceci de particulier qu’il devient un intérêt public sur un terrain privé », analyse Mme Moret : « Les conséquences de cet intérêt sociétal fort ne peuvent reposer entièrement sur l’agriculteur ; on ne peut pas travailler sur sa plantation sans mettre en avant sa gestion et sa valorisation.»”