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Le Fonds pour l’Arbre publie ses données sur les haies pour 2020-2021

Créé en 2020, le Fonds pour l’Arbre rassemble les entreprises et Fondations ainsi que les citoyens autour de la thématique de l’arbre champêtre et autour du monde agricole, pour soutenir tous les acteurs engagés dans une démarche de plantation et de préservation des haies.

Le Fonds pour l’Arbre soutient les organisations territoriales agissant en faveur des haies, avec une attention particulière portée à la qualité, autour des objectifs suivants :

  • Planter plus de 750 000km de haies sur tout le territoire d’ici 2050
  • Restaurer l’existant en gérant durablement les 750 000km de haies existantes d’ici 2050
  • Accompagner les agriculteurs, les communes et toutes les organisations territoriales engagées pour la haie, pour des résultats durables

Le Fonds pour l’Arbre est un véritable laboratoire d’expérimentation, à l’échelle de la France, des actions qui, demain, peuvent inspirer les politiques territoriales et nationales. En œuvrant à l’augmentation des moyens dédiés aux actions de plantation et de préservation des arbres champêtres, il rassemble la société civile et les citoyens autour de cet enjeu d’intérêt général, et fédère les forces autour des agriculteurs, premiers planteurs et gestionnaires de haies dans les années à venir.

Retour sur la genèse de ce nouvel acteur de l’arbre et la haie, et sur les résultats de sa première année d’activité :

La PAC protège-t-elle vraiment les haies ? – Rapport et webconférence

Dans le cadre de la PAC 2015-2022, les haies sont protégées dans le cadre des “Bonnes Conditions Agro-Environnementales” (BCAE n°7)

Après 7 ans d’existence de ces nouvelles règles et dans le cadre de la construction de la future conditionnalité de la nouvelle PAC (BCAE 9), l’Afac-Agroforesteries publie un rapport de bilan de l’application de la BCAE 7 et porte des propositions d’amélioration pour la future PAC.

Apportez votre soutien aux propositions de l’Afac-Agroforesteries pour l’évolution des règles de conditionnalité du maintien des haies dans la PAC avant le 18 juillet en remplissant le formulaire suivant : CLIQUER ICI

À revoir ou à découvrir, la webconférence de présentation de ce bilan du mardi 13 juillet : 

Télécharger la note “Bilan d’application de la BCAE 7 en France et propositions d’amélioration dans le cadre de la nouvelle PAC”

 

À l’ombre des champs : un film-recherche sur l’agroforesterie qui fait du paysage un personnage

Film-recherche. Réal. Olivier Bories, Jean-Pascal Fontorbes, 2020, 53 min., UMR CNRS 5193 LISST Dynamiques rurales, ENSFEA

Sorti en avant-première le 12 mars 2020, le film-recherche « À l’ombre des champs » met à l’écran le résultat paysager de l’action et les “paysans agroforestiers” qui le fabriquent. Ce film de 53 minutes a été réalisé par Olivier Bories et Jean-Pascal Fontorbes dans le cadre de l’appel à projet du Conseil Scientifique de l’ENSFEA. Un projet soutenu par l’UMR CNRS 5193 LISST Dynamiques Rurales, la Fondation de France et le Ministère de la Transition écologique et solidaire, avec la participation de l’Association Arbres et Paysages d’Autan.

Présentation du film-recherche par Olivier Bories :

Par endroit, encore discrètement dans les campagnes, des agriculteurs se (re)mettent à planter des arbres dans leurs parcelles. L’agroforesterie est une pratique agro-écologique qui transforme le paysage. Le film-recherche « À l’ombre des champs » met à l’écran le résultat paysager de l’action et les « paysans agroforestiers » qui le fabriquent. L’agroforesterie est une image dans le paysage de ce que ces agriculteurs sont en tant qu’hommes, des valeurs qu’ils revendiquent et leurs gestes sont une manière de nous en parler sans rien dire, d’en écrire une trace concrète, géographique et territoriale. Immersion sensible dans une autre approche de l’agriculture, pleine de sens et d’émotions, où les images et les sons font du paysage un personnage. « Le travail est un rapport au corps du pays et ses gestes habitent le paysage » (M- H Lafon, 2013).

Analyse : la complexe numérisation des haies dans le Registre parcellaire graphique

Léo Magnin est doctorant en sociologie à l’université Paris-Est et à l’ENS-Lyon. Sa thèse interroge l’écologisation des politiques agricoles au prisme des haies. Dans un article intitulé « La politique agricole commune et les données retardataires » paru en novembre 2019 du n°72 de la revue Techniques & Culture, il étudie la complexité de la numérisation des haies dans le registre parcellaire graphique (RPG) et les retards que cela a pu engendrer pour le paiement des aides de la PAC.

Résumé de l’article sur Cairn.info

Les revenus des agriculteurs français dépendent substantiellement des neuf milliards d’euros distribués annuellement par la Politique agricole Commune. Alors quand, en 2016, l’argent public tarde à être versé, le monde agricole vacille. Le présent article s’attache à identifier, par une ethnographie du travail administratif, les rouages de la production du retard. Son objet est la refonte du « registre parcellaire graphique », le système d’information qui permet d’attribuer les aides en fonction de photographies aériennes des exploitations. Deux conditions de calamité sont mises au jour : la mauvaise organisation politique d’un chantier administratif et la négligence de la complexité du travail de numérisation. On y découvre les subtilités d’un travail de fourmi, délégué à des sous-traitants et à des « vacataires », qui consiste à numériser la surface agricole française à l’arbre près. C’est en étudiant la numérisation des haies, et ses multiples obstacles, qu’on découvre les détails qui sont au cœur du retard de versement des aides.

Tout savoir sur le Label Haie – webinaire à voir en replay et nouvelle session le 9 avril 🗓

Webinaire de présentation du Label Haie

Le 10 mars 2020, le Label Haie a été présenté lors d’une conférence en ligne. Y ont été abordés les points suivants :

  • Pourquoi un Label sur la haie ?
  • Présentation détaillée des indicateurs des deux cahiers des charges (gestionnaire et distributeur) et justification scientifique et technique des principes de la gestion durable des haies associée ;
  • Lien avec les fonctions écosystémiques assurées ;
  • Les étapes de certification ;
  • Déroulé d’un audit interne sur le terrain ;
  • Exemples de formation d’OCG (Organisation Collective de Gestionnaire portant le label) ;
  • Déploiement : quel accompagnement pour mettre en place le Label Haie sur son territoire.

 

Connectez-vous à la prochaine édition du webinaire 
le 9 avril prochain à 14h via ce lien : 
https://zoom.us/j/582093445

 

Visionnez l’enregistrement de la conférence du 10 mars :

 

 

Ressources en eau, ressources bocagères

L’Afac-Agroforesteries a organisé en novembre 2018, les Sixièmes Rencontres nationales arbres et haies champêtres à Lannion, dans les Côtes d’Armor, sur le thème « Ressources en eau, ressources bocagères ». Pendant trois jours, chercheurs, professionnels de la haie, agriculteurs, décideurs politiques, etc. se sont succédés pour faire le point des actions et des travaux de recherche menés sur le bocage au cours de la dernière décennie.

Le numéro 30 “Ressources en eau, ressources bocagères” de la revue Sciences Eaux & Territoires d’INRAE leur offre l’occasion de présenter et d’approfondir leurs résultats. En complément des avancées scientifiques acquises sur les liens entre l’eau et le bocage, ce numéro met en perspective le devenir de la filière du bocage en France autour d’autres enjeux impactant directement les territoires, dont les services rendus pour la biodiversité ou encore le développement de filières économiques durables – bois, plants certifiés, etc.

 

PARTIE I – Bocage : état des lieux en France et retours d’expérience

Patrimoine agricole historique et culturel, le bocage est en net recul depuis 1945, en France. Dès les années 1970, un programme d’envergure concernant l’écologie et l’économie du bocage a été financé par les ministères en charge de l’environnement et de l’agriculture. Depuis, les projet de recherche se succèdent intégrant de nouvelles dimensions (prévention des risques naturels, préservation des paysages, maintien de la biodiversité…) pour guider la décision et l’action dans les territoires. Dans les régions, et en particulier en Bretagne, de nombreux retours d’expérience confirment un regain d’intérêt pour les haies autour du développement de nouveaux enjeux, dont l’exploitation du bois pour l’énergie et la préservation de la qualité de l’eau.

PARTIE II – Les fonctions du bocage pour l’eau : un argumentaire scientifique et technique pour guider l’action

On évoque souvent les capacités de régulation du bocage vis-à-vis des accidents climatiques (inondation, sécheresse, coulée de boue…) et des pollutions diffuses liées au transfert de l’eau sur les parcelles agricoles. Mais quelles sont réellement les dernières connaissances scientifiques et techniques sur le rôle du bocage pour l’eau, tant sur le plan qualitatif que quantitatif ? Et, comment cet argumentaire permet d’aboutir à des préconisations opérationnelles et de guider l’action collective sur le bocage ?

PARTIE III – Structurer des filières économiques pour assurer la gestion durable des haies et leur renouvellement

De la production de graines et de plants bocagers et de la gestion durable des haies à la production de bois pour l’énergie, des filières locales s’appuyant sur des labels et des certification se mettent en place en France. Leur objectif est de valoriser les bonnes pratiques pour que gérer et entretenir les haies riment avec développement local, productivité, préservation de la biodiversité…, et ceci de manière pérenne.

PARTIE IV – Les politiques publiques de l’arbre et la haie champêtre

Depuis l’Europe jusqu’aux départements, la tendance générale est à un renforcement des politiques publiques en faveur de la haie : aides financières de la PAC dans le cadre de la BCAE7, plan de développement de l’agroforesterie du ministère en charge de l’agriculture, programmes régionaux en faveur de la haie (à l’exemple de Breizh bocage)… Ces politiques s’accompagnent par la mise en place de nombreuses structures locales qui au travers de leurs actions permettent aux acteurs des territoires, dont au premier plan les agriculteurs, de se réapproprier les haies pour en faire un atelier de production à part entière de leurs exploitations.

 

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