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NOUVEAU : Icosystème, formation mixte digitale en Agroécologie

 

Développée par la SCOP AGROOF et Matthieu Archambeaud, la plate-forme ICOSYSTEME est active depuis début octobre 2017 avec un cours consacré à l’Agroforesterie, celui sur l’agriculture de conservation sera ouvert en janvier 2018.

Première plateforme digitale pour des formations à l’agroécologie, ICOSYSTEME entend apporter des réponses aux questions de l’enseignement des pratiques en agroécologie en alliant la formation présentielle (la présence d’un formateur) à un espace sur internet, individuel et sécurisé, regroupant un ensemble de ressources en lien direct avec les dernières avancées des agriculteurs et des chercheurs.

Hélène Le Gallic, responsable Web d’AGROOF nous présente ce projet, sa genèse, ses objectifs et ses développements futurs :

Pourquoi se lancer dans un projet de formation mixte digitale ?

Matthieu Archambeaud et AGROOF ont fait le même constat : dans le monde de l’agroécologie, on fait face à un savoir de plus en plus complexe et à des connaissances en constante évolution. Il est essentiel de pouvoir s’adapter à ces avancées de connaissances.

Cependant, le temps disponible des agriculteurs pour se former se réduit. Matthieu Archambeaud et AGROOF ont donc décidé de s’associer pour créer Icosystème, qui doit répondre à ces problématiques.

Qu’est-ce qu’Icosysteme ?

Deux structures, la SCOP AGROOF et Matthieu Archambeaud, l’une spécialisée en agroforesterie, l’autre en l’agriculture de conservation, rassemblant 16 années d’expériences de terrain, ont conçu des ressources pédagogiques en ligne, en lien direct avec les dernières avancées des agriculteurs et des chercheurs.

Quatre formateurs, un « ciné-graphe » et une développeuse web ont uni leurs efforts pour développer une plate forme d’enseignement.

On trouve sur ICOSYSTEME plus de 100 vidéos et des dizaines de ressources organisées de manière à ce que l’internaute puisse par lui-même se construire un savoir adapté à ses problématiques.

Un système de gestion du temps et d’autoévaluation permet à l’apprenant de suivre la progression de l’acquisition de ses connaissances, valider ses acquis et/ou de rentrer en contact avec un formateur.

Pour les formateurs, ICOSYSTEME offre la possibilité d’être plus efficace sur le terrain de la formation, au moment du présentiel, en s’adressant à un auditoire ayant déjà acquis les principes de bases, mais aussi en ayant une meilleure connaissance des problématiques des apprenants et de leurs niveaux.

En résumé, Icosysteme c’est :

  •     Plus de 100 vidéos
  •      Un accès individuel et sécurisé
  •      La possibilité d’échanger avec les formateurs
  •      Des connaissances de terrains issues de l’expérience des chercheurs et des agriculteurs.
  •      Des ressources pédagogiques multi-format

Et de nombreux points forts :

  • Un gain de temps et de l’autonomie pour les apprenants,
  • La possibilité d’être plus efficace sur le terrain de la formation, au moment du présentiel, en s’adressant à un auditoire ayant déjà acquis les principes de bases,
  • Le développement d’un réseau de connaissances et d’échange plus large que la simple participation physique à une formation

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

L’élaboration du projet a débuté il y a deux ans. Nous avions mis en place il y a un an nos deux cours en ligne, dans une forme simplifiée, qui ont été utilisés pour des formations. Les retours des stagiaires ont été très encourageants. La plate-forme finalisée est active depuis début octobre 2017 avec le cours Agroforesterie, celui de l’agriculture de conservation sera ouvert en janvier 2018.

Quelle en sera l’évolution ?

Nous souhaitons créer d’autres cours pour répondre aux demandes plus spécifiques, comme notamment celles des éleveurs ou des vignerons.

Nous envisageons également des partenariats avec des structures aux spécialisations différentes pour proposer d’autres formations encore, comme un cours sur la haie, par exemple !

Actes du colloque “Croisons les regards #2” – RMT AgroforesterieS

Le 7 septembre 2017, s’est tenue la journée “Croisons les regards #2” organisée par le RMT AgroforesterieS, à l’APCA à Paris. Cette journée d’échanges et de rencontres avait pour objectifs d’échanger sur les résultats récents, sur les projets en cours, sur les dispositifs expérimentaux en place. Les actes du colloque viennent d’être édités avec un lien de téléchargement pour chacune des présentations. 

Article alarmant sur l’hécatombe des insectes en Allemagne

L’étude sur l’extinction des insectes, parue dans la revue PloS One le 18 octobre 2017, est alarmante. En effet, des chercheurs ont observé une chute de plus de 75% du nombre d’insectes volants depuis 1989 dans les réserves naturelles allemandes. Pour les chercheurs, la principale cause de cet effondrement réside dans l’intensification des pratiques agricoles, et en premier lieu dans le recours accru aux pesticides chimiques. La disparition de ces insectes a pour conséquence la mise en péril de la pollinisation de 80 % des plantes sauvages et la source de nourriture de 60 % des oiseaux – sans compter celle des mammifères et des amphibiens. Les services écosystémiques fournis par les insectes sauvages ont été estimés à 57 milliards de dollars (49 milliards d’euros) par an aux Etats-Unis. 

Les résultats de cette étude replacent les infrastructures agroécologiques (IAE) et plus particulièrement les haies, comme des éléments déterminants dans le maintien d’un habitat permanent pour les insectes et plus largement pour la biodiversité dans l’espace agricole.

 

Article “Les trognes : patrimoine biologique et culturel” – Conservatoires d’espaces naturel

© Dominique Mansion

Dans la Lettre du Réseau, de l’automne 2017 des Conservatoires d’espaces naturels, parait un article sur les trognes qui aborde la question de leur entretien et de leur fonction pour la biodiversité. Dominique Mansion, rédacteur de l’article, revient sur la démarche initiée dans les Deux-Sèvres, par le Conservatoire de Poitou-Charentes qui a mis en place un protocole pour reprendre et suivre la repousse de vieilles trognes de chêne pédonculé non taillées depuis plus de 60 ans.

 

 

Article sur l’intérêt des plantes adventices pour les pollinisateurs

Solagro vient de réaliser, à partir de plusieurs travaux scientifiques, une synthèse sur « davantage de pollinisateurs et de plantes adventices dans les champs de céréales bio ». Elle confirme l’intérêt des plantes adventices rares (les messicoles) pour assurer le service de pollinisation et l’intérêt de l’agriculture biologique pour conserver ces messicoles. 

Cet article est à mettre en corrélation avec l’étude “Gestion des adventices en systèmes agroforestiers de grandes cultures” menée par l’INRA-UMR System, la Chambre d’agriculture de Charente-Maritime et la Chambre régionale d’agriculture des Hauts-de-France. Elle vise à mesurer l’impact de la bande enherbée sous les arbres sur les communautés adventices des cultures et d’identifier les moyens de gestion des linéaires. Elle ouvre également des pistes sur l’intérêt de ce linéaire sous-arboré en tant qu’habitat pour les pollinisateurs et sa fonction de lutte biologique.

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