Après le Guardian vendredi dernier, c’est au tour de la presse française cette semaine de relayer largement l’étude publiée par des chercheurs de l’Ecole polytechnique de Zurich, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Centre international de recherche agronomique pour le développement (Cirad) dans la revue Science.
Au cœur des discussions : le potentiel considérable de reforestation au niveau mondial (presque 1 milliard d’hectares pourraient être recouverts d’arbres, sans nuire aux terres agricoles ni aux surfaces urbaines) et le rôle majeur que celle-ci pourrait jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique. C’est la première fois qu’une telle étude est menée et démontre, à la fois l’ampleur de la tâche à effectuer (mille milliards d’arbres à planter dans un temps très court), et l’efficacité de la solution mise en avant, puisque une reforestation massive permettrait de retenir jusqu’à 205 milliards de tonnes de carbone pour un coût relativement faible.