Après le Guardian vendredi dernier, c’est au tour de la presse française cette semaine de relayer largement l’étude publiée par des chercheurs de l’Ecole polytechnique de Zurich, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Centre international de recherche agronomique pour le développement (Cirad) dans la revue Science.
Au cœur des discussions : le potentiel considérable de reforestation au niveau mondial (presque 1 milliard d’hectares pourraient être recouverts d’arbres, sans nuire aux terres agricoles ni aux surfaces urbaines) et le rôle majeur que celle-ci pourrait jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique. C’est la première fois qu’une telle étude est menée et démontre, à la fois l’ampleur de la tâche à effectuer (mille milliards d’arbres à planter dans un temps très court), et l’efficacité de la solution mise en avant, puisque une reforestation massive permettrait de retenir jusqu’à 205 milliards de tonnes de carbone pour un coût relativement faible.
À la suite de cette rencontre, Laurent Nevoux (directeur de la SCIC Bois Bocage Énergie, co-porteuse du projet, et administrateur de l’Afac-Agroforesteries) a répondu aux questions du journal local L’Orne Combattante. Il y raconte les prémices du projet de label et revient sur son impact territorial et sociétal au niveau local. La rencontre du 29 mai et le projet de label ont également été mise en valeur dans l’hebdomadaire local L’Orne Hebdo.
Dans un contexte de transition énergétique favorable au développement des systèmes agroforestiers, ce dossier dresse un panorama complet des initiatives et démarches visant à planter, gérer et valoriser l’arbre champêtre sous toutes ses formes : typologie nationale des haies, label Bois bocager géré durablement, premier Concours des pratiques d’agroforesterie, etc.
L’ONG Volubilis, réseau euro-méditerranéen pour la ville et les paysages, revient sur l’histoire du paysage bocager des Alpilles et sur le rôle tenu par les haies de cyprès si caractéristiques de la région. Menacé par l’évolution des pratiques agricoles, ce patrimoine paysager fait désormais l’objet d’une étude-action menée par le Parc Naturel Régional des Alpilles afin de fédérer l’ensemble des acteurs locaux autour de sa protection et de sa valorisation.
Relayée par le Centre d’Études et de Prospective du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’étude « Agroforestry is paying off – Economic evaluation of ecosystem services in European landscapes with and without agroforestry systems » compare les résultats économiques des systèmes d’agriculture conventionnels et agroforestiers. (suite…)
Talus récent sur le Jaudy Guindy Bizien – Crédit photos Lannion Tréguor Communauté
« Symboles culturels et historiques de l’évolution de l’agriculture, des talus sont reconstruits dans la région pour limiter l’érosion des sols » : c’est ainsi que commence le reportage sur les enjeux de la reconstitution du bocage breton, publié par le journal Le Monde le 3 mai dernier. On y rencontre notamment Catherine Moret, technicienne du bassin versant de la vallée du Léguer, dans l’ouest des Côtes d’Armor, et administratrice de l’Afac-Agroforesteries :
« À la croisée de nombreuses problématiques de protection de la nature et de la biodiversité, le développement du talus breton ne pourrait désormais passer que par un renouveau de l’intérêt que lui portent les agriculteurs. « Le talus a ceci de particulier qu’il devient un intérêt public sur un terrain privé », analyse Mme Moret : « Les conséquences de cet intérêt sociétal fort ne peuvent reposer entièrement sur l’agriculteur ; on ne peut pas travailler sur sa plantation sans mettre en avant sa gestion et sa valorisation.» »
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