Plus d’un an et demi après sa création, le Fonds pour l’Arbre souhaite passer à une échelle supérieure en développant son activité de mécénat pour augmenter les moyens destinés aux besoins grandissant de développement local, régional et national de l’arbre et de la haie et pour animer un lieu où s’invente un mécénat collectif portant un projet global et innovant pour la haie en France.
Aussi le Fonds pour l’Arbre recrute un.e chargé.e de mécénat pour une prise de poste mi-mars 2022.
Vous souhaitez mettre en valeur votre territoire et faire reconnaître votre action autour de l’arbre ! Vous aimeriez engager encore plus les agriculteurs de votre territoire via une reconnaissance nationale officielle des pratiques agroforestières mises en œuvre sur votre territoire !
Mais vous avez des interrogations sur la mise en oeuvre du concours ou les bénéfices que vous pouvez en tirer ?
Yann Gouez, organisateur local lors de l’édition 2021 et technicien du Syndicat des Eaux du Bas-Léon, a raconté son expérience et pourquoi il a décidé de re-devenir organisateur local.
L’Afac-Agroforesteries publie une nouvelle contribution dans le cadre de la concertation sur le futur Plan stratégique national (= déclinaison française de la future Politique agricole commune, qui entrera en vigueur en 2023). Cette contribution a pour objectif de modéliser l’incidence de trois scénarios de pondération des haies sur les seuils d’activation du bonus “haies” par les agriculteurs
Dans le premier pilier de la PAC 2023-2017, les haies d’une exploitation agricole pourront être prises en compte dans deux dispositifs principaux : • dans la conditionnalité : pour atteindre 3% ou 4% d’infrastructures agroécologiques (éléments et surfaces non productifs) dans la surface en terres arables • dans l’Ecorégime : d’une part dans la voie des éléments et surfaces favorables à la biodiversité (= voie IAE), avec l’atteinte des seuils de 7 ou 10% d’IAE et d’autre part avec le bonus « haie » en faisant valoir 6% de haies en gestion durable dans la SAU totale
Pour calculer ce ratio de surface de haie (plus largement d’IAE) rapporté à la SAU totale, il est nécessaire de définir la surface représentée par les haies. Dans la PAC actuelle, 1 mètre linéaire de haie représente 10m2 de SIE, ce qui équivaut à considérer que la haie fait 10 mètres de large.
Des discussions sont ouvertes pour fixer les nouvelles équivalences des haies dans le PSN de la PAC 2023-2027, avec une hypothèse éventuelle d’en augmenter la pondération.
Il est important de noter que la certification HVE qui donne accès au niveau 2 de l’écorégime intègre également un indicateur à atteindre de minimum 5 % d’infrastructures agro-écologiques (dont les haies) dans la SAU. Cependant l’équivalence retenue actuellement est celle qui existait pour la conditionnalité de la PAC de 2007, soit 1 mètre représente 100 M2.
Cette note a pour objectif de modéliser l’incidence de trois scénarios de pondération des haies sur les seuils d’activation du bonus « haies gérées durablement » par les agriculteurs.
Créé en 2020, le Fonds pour l’Arbrerassemble les entreprises et Fondations ainsi que les citoyens autour de la thématique de l’arbre champêtre et autour du monde agricole, pour soutenir tous les acteurs engagés dans une démarche de plantation et de préservation des haies.
Le Fonds pour l’Arbre soutient les organisations territoriales agissant en faveur des haies, avec une attention particulière portée à la qualité, autour des objectifs suivants :
Planter plus de 750 000km de haies sur tout le territoire d’ici 2050
Restaurer l’existant en gérant durablement les 750 000km de haies existantes d’ici 2050
Accompagner les agriculteurs, les communes et toutes les organisations territoriales engagées pour la haie, pour des résultats durables
Le Fonds pour l’Arbre est un véritable laboratoire d’expérimentation, à l’échelle de la France, des actions qui, demain, peuvent inspirer les politiques territoriales et nationales. En œuvrant à l’augmentation des moyens dédiés aux actions de plantation et de préservation des arbres champêtres, il rassemble la société civile et les citoyens autour de cet enjeu d’intérêt général, et fédère les forces autour des agriculteurs, premiers planteurs et gestionnaires de haies dans les années à venir.
Retour sur la genèse de ce nouvel acteur de l’arbre et la haie, et sur les résultats de sa première année d’activité :
Depuis 2007, l’Afac-Agroforesteries promeut, accompagne et met en œuvre des politiques globales de développement de l’arbre et de la haie partout en France pour répondre aux enjeux de transition agroécologique, de lutte contre l’effondrement de la biodiversité, de résilience face à la crise climatique et de développement économique des territoires ruraux.
Ce projet, nous le menons avec un réseau de femmes et d’hommes agissant, parfois depuis plus de 30 ans, au plus près du terrain pour préserver, planter, renouveler et gérer durablement l’arbre hors-forêt. Nourris de ces expériences professionnelles concrètes, nous avons toujours eu à cœur de partager les connaissances, les outils, les pratiques qui en résultent à toutes les personnes qui souhaitent s’engager pour l’arbre et la haie.
Face aux enjeux actuels et conscients de la nécessité d’un changement d’échelle d’action, nous avons mené pendant plusieurs années une réflexion pour faire évoluer notre structuration et notre fonctionnement.
Pour relever ensemble ces défis, agir en restant fidèles à nos valeurs et affirmer clairement nos engagements, nous avons rédigé et adopté un nouveau projet associatif commun à toutes nos composantes : associations régionales et tête de réseau national. Pour le mettre en oeuvre, nous avons aussi choisi d’adopter une nouvelle organisation fédérative, dont la structuration a été formalisée dans les nouveaux statuts votés lors de l’AGE, et nous avons placé les Afac régionales au cœur de notre nouveau projet, tout en préservant la place des citoyens et citoyennes souhaitant s’impliquer, en tant que sympathisants, pour soutenir et participer aux actions du Réseau Afac. Enfin, pour accompagner ces évolutions, l’assemblée générale extraordinaire a voté la demande de Reconnaissance d’utilité publique de notre Fédération nationale Afac-Agroforesteries, que nous allons déposer d’ici la fin de l’année.
Au terme de ces trois années de réflexions et de travail, je remercie tous les adhérents, les administrateurs, les représentants des Afac régionales et tous les conseils extérieurs qui ont contribué avec sagacité à la construction de ces évolutions.
Fort de ce nouvel élan, le Réseau Afac est plus que jamais engagé pour l’arbre et la haie afin d’accompagner les transformations de l’agriculture et de la société et de soutenir la résilience des territoires.
Suite à la publication d’une première copie du PSN par le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, et de l’avis rendu par l’Autorité environnementale, la déclinaison française de la future PAC doit encore passer par une dernière phase de consultations et d’amendements, avant la transmission de sa forme définitive à la Commission européenne au 31 décembre 2021. Les deux prochains mois seront donc décisifs pour garantir à notre agriculture une réelle prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux, notamment à travers la prise en compte des haies et de l’agroforesterie.
En jeu, notamment : l’activation – ou non -, par les Régions françaises, de deux mesures indispensables pour permettre à tout agriculteur de valoriser ses pratiques d’agroforesterie ou de faire évoluer son système de production pour y renforcer la présence des arbres et des haies.
Replay de la webconférence
Webconférence de décryptage – La PAC de 2023 sera-t-elle une PAC pour la haie ? – Mercredi 03/11/21 – De 17h à 18h30
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