22 10 2018 | Actualités
Le premier comité de suivi national du projet label bois bocager géré durablement s’est tenu le 20 septembre 2018, à l’Agence française pour la biodiversité. Près de 40 participants, appartenant à 28 organismes différents, représentants de la filière en tant que producteurs, consommateurs, transformateurs, société civile ou institutionnels ont assisté à cette réunion nationale et ont pu exprimer leur avis ou questionnement sur le projet. Les témoignages et les expressions des acteurs, politiques et économiques, de la filière bois bocager ont permis d’affirmer l’attente forte quant à l’existence de ce label. Ce dernier pourra compter sur leur implication et leur portage pour les années de lancement qui vont suivre. Plusieurs pistes ont été évoquées pour assurer un portage national du label et elles seront à déterminer très prochainement. Le prochain Comité de suivi qui se tiendra entre mai et juin 2019.
Le projet label bois bocager géré s’inscrit dans le plan de développement de l’agroforesterie, coordonné par le Bureau du Changement Climatique et Biodiversité (BCCB) du Ministère de l’Agriculture, sous l’action « promouvoir la reconnaissance «bois agroforestier géré durablement » » copilotée par l’Afac-Agroforesteries et l’APCA.
Dans le cadre de cette action, l’Afac-Agroforesteries et un collectif de structures (la SCIC Bois Bocage Energie, la SCIC Bocagenèse, le SCIC Mayenne Bois Energie et Lannion Trégor Communauté) soutenues par leurs Régions (Normandie, Bretagne, Pays de la Loire), travaillent aux outils de mise en place d’une labellisation du bois reconnaissant et valorisant la gestion durable du bocage.
Ce projet a pour ambition d’apporter une réponse aux nouveaux défis importants émergeants pour les filières territoriales de production de plaquettes du fait de la mobilisation accrue de la biomasse issue du bocage comme substitution aux énergies fossiles (dans le cadre des engagements de la France sur le changement climatique). Ce système de labellisation nationale permettra de valoriser le travail de gestion durable des producteurs de bois bocager, d’apporter de la traçabilité et de la transparence dans la chaîne de gestion et de production et de développer des filières locales et multipartenariales (consommateurs, pouvoirs publics, revendeurs, producteurs, …).
22 10 2018 | Actualités
Comme chaque année, l’Afac-Agroforesteries et la Fondation Yves Rocher démarrent la tournée des animations de plantation d’arbres champêtres dans toute la France. Elle accompagne le programme “Plantons en France-en route vers les 5 millions” 10 animations auront lieux au cours de la saison 2018-2019 avec les opérateurs membres de l’Afac-Agroforesteries. Plus de 2000 arbres seront plantés lors de ces évènements qui réuniront près de 300 personnes.
Programmation des animations :
- PLANTATION DE HAIES FRUITIÈRES : Saint-Laurent-d’Aigouze (Gard) / 7 nov. 2018
- PLANTER POUR ABRITER LE TROUPEAU DE BREBIS : La Motte-en-Galaure (Drôme) / 14 nov. 2018
- PLANTATION POUR LES SALARIÉS DU SIÈGE YR RENNES : Rennes (Ille-et-Vilaine) / 5 déc. 2018
- PLANTATION DE HAIES DANS LES PARCELLES DE LA GACILLY : Glénac (Morbihan) / 7 déc 2018
- PLANTATION DE HAIES DANS LE PARC NATUREL RÉGIONAL DU VEXIN FRANÇAIS : Villarceaux (Val-d’Oise) / 6 fév. 2019
- PLANTATION DE HAIES DANS LE BOCAGE GATINAIS : Nanteau-sur-Lunain (Seine-et-Marne) / 20 fév. 2019
- GREFFAGE DE FRUITIERS : Angoulême (Charente) / 27 fév. 2019
- PLESSAGE D’UNE HAIE CHAMPÊTRE : Nantes (Maine-et-Loire) / 6 mar. 2019
- PLANTATION D’UNE HAIE VIVE : Colmar (Haut-Rhin) / 20 mar. 2019
22 10 2018 | Actualités
Depuis maintenant 8 ans, la Fondation Yves Rocher-Institut de France s’est engagée dans un partenariat avec l’Afac-Agroforesteries dans le cadre de son programme «Plantons pour la Planète». Le 1er mars 2018, l’Afac-Agroforesteries a lancé un appel à projets “Plantons en France- En route vers les 5 millions” pour la plantation de 600 000 arbres sur la saison 2018-2019. Au total, 73 opérateurs, de la France entière, ont été retenus et bénéficieront d’une aide pour les plantations d’arbres et d’arbustes et majorée pour les plants labellisés Végétal local. Encore et plus que jamais, ce dispositif est un véritable levier opérationnel pour impulser une dynamique de plantation de haies, de vergers ou d’alignement d’arbres en intraparcellaires afin de reconstituer un maillage bocager, de favoriser les systèmes agroforestiers et de réintroduire l’arbre au cœur des territoires ruraux.
18 10 2018 | Actualités
Bonjour à vous tous, agroforestiers ! Ici en Europe, un mois d’octobre anormalement chaud nous rappelle tous les jours que la planète a besoin de nous pour stopper l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
Et voici un tuyau: c’est le Congrès mondial sur l’agroforesterie, pas le Congrès mondial sur la recherche en agroforesterie. Vous êtes un agriculteur, un éleveur, un forestier, un propriétaire foncier? Ce congrès est votre congrès. Venez montrer aux spécialistes comment on fait sur le terrain.
Et n’oubliez pas : le temps passe ! Il ne vous reste plus que deux semaines pour soumettre votre résumé. Déposez-le sur le site d’ici le mercredi 31 octobre à minuit ou préparez-vous à dire à vos petits-enfants que c’était la plus grande occasion manquée de votre vie. N’attendez donc pas la dernière minute, vous n’êtes pas à l’abri d’un problème de connexion !
Le Cirad et l’INRA sont heureux de vous accueillir au quatrième congrès mondial d’agroforesterie, organisé avec Agropolis International et Montpellier Université d’Excellence. Les congrès mondiaux d’agroforesterie ont lieu tous les 5 ans. Les précédents congrès ont eu lieu aux USA, au Kenya et en Inde.
Des congressistes et des conférenciers de renom du monde entier sont attendus à Montpellier à l’occasion de ce congrès majeur qui traitera de toutes les grandes questions de recherche en agroforesterie. Faits et chiffres des pays en développement et développés pourront être présentés et échangés grâce à la participation attendue de nombreux congressistes d’horizons divers. Les pays et populations vulnérables seront l’objet d’une attention particulière. L’objectif général du congrès est de renforcer les liens entre la science, la société et les politiques publiques et de combler le fossé entre la recherche et les politiques publiques.
Les sessions plénières et parallèles couvriront notamment les thèmes suivants : Agroforesterie (AF) et changement climatique ♦ AF et lutte contre la pauvreté / sécurité alimentaire ♦ Succès et échecs de l’AF ♦ AF et désertification / dégradation des terres / réhabilitation des sols ♦ AF et ressources génétiques ♦ Le genre en AF ♦ AF, agroécologie et services écosystémiques ♦ AF et politiques publiques ♦ AF et business / secteur privé / finances ♦ Dimensions socio-économiques de l’AF ♦ AF et filières de production ♦ AF et éco-certification ♦ AF et protection de la biodiversité ♦ Conception et adoption de l’AF ♦ AF et petite agriculture ♦ AF pour la qualité de l’eau et l’entretien des bassins versants ♦ AF et paysages ♦ Systèmes sylvopastoraux ♦ Modélisation biophysique des interactions en AF ♦ AF méditerranéenne ♦ AF en zone tropicale et dans les îles ♦ AF en viticulture et cultures pérennes ♦ AF en cultures céréalières et annuelles ♦ AF urbaine et foresterie alimentaire ♦ Cartographie de l’AF
Les sessions associant différentes perspectives disciplinaires et orientées vers l’action seront privilégiées afin de montrer comment mettre en œuvre des pratiques d’agroforesterie. Certaines sessions seront organisées sur le terrain et des excursions thématiques post-congrès seront proposées aux congressistes.
Fin de la soumission des résumés : 31 octobre 2018
Ouverture des inscriptions : 18 septembre 2018
Fin des inscriptions à tarif réduit : 15 février 2019
Dr. Emmanuel Torquebiau, CIRAD, Président du comité d’organisation
Dr. Christian Dupraz, INRA, Président du comité scientifique
Contact : agroforestry2019@cirad.fr
16 10 2018 | Actualités
Juin 2018– Philippe Cousinié, animateur Réso’them de l’enseignement agricole avec la contribution de Véronique Stangret et Guillaume Bapst, enseignants d’agronomie à l’EPL d’Obernai.
L’exploitation de l’EPL d’Obernai a décidé d’implanter des haies sur une parcelle de 10 ha qui sera 100 % en AB en 2020 (50 % sont déjà convertis). Un groupe de quatre étudiants du BTSA Agronomie Productions Végétales (APV) a réalisé une étude technique qui a été validée en conseil d’exploitation. Les plantations commenceront à la fin 2018 sur un linéaire de 470 mètres en bord de parcelle. Elles seront complétées ultérieurement par 1200 m de haies intraparcellaires.
16 10 2018 | Actualités
Lors de la table ronde intitulée “Bocage et quantité d’eau” qui se tiendra le 22 novembre après-midi lors des 6èmes Rencontres nationales arbres et haies champêtres, Romain Reulier et Daniel Delahaye de l’Université de Caen – LETG, discuteront avec d’autres chercheurs des connaissances qu’ils ont produites qui renforcent l’argumentaire sur les rôles joués par le bocage pour l’eau.
Découvrons dès à présent le retour d’expérience d’une étude réalisée au sein du laboratoire de géographie physique LETG et en partenariat avec la communauté d’agglomération de Lannion-Trégor Communauté, dans cet article signé par Tania Zgheib :
L’objectif de ce stage de fin d’étude de Master 2[1] est d’étudier les relations entre les évolutions paysagères du bassin versant du Léguer (suppression des linéaires de haies, agrandissement des surfaces cultivées, etc.) et le fonctionnement hydro-sédimentaire du cours d’eau drainant ce bassin de 490km². Réalisé au sein du laboratoire de géographie physique LETG et en partenariat avec la communauté d’agglomération de Lannion-Trégor Communauté, ce travail reposait sur une double approche. La première visait à élaborer une cartographie du paysage de deux sous-bassins prioritaires à partir des données spatiales d’une série temporelle d’images Sentinel-1 et Sentinel-2 datant des années 2016. La seconde, au recours à un modèle multi-agents (LASCAR, LAndscape StruCture And Runoff) afin d’appréhender les effets de la structure paysagère sur les processus de ruissellement agricole de surface et sur leur capacité à rejoindre le cours d’eau.
Les résultats montrent que les surfaces connectées représentent 7,7 % des surfaces du sous-bassin versant de Lan Scalon – Goaz Koll et 8,4 % des surfaces du sous-bassin versant du Saint Emilion. Le ruissellement provenant des parcelles agricoles cultivées semble ainsi modifier le régime des cours d’eau pouvant accroître les processus d’érosion des berges et l’apparition de banc sableux.
Les résultats issus de ce travail doivent ainsi permettent aux différents gestionnaires de mettre en place des plans de gestion adaptés et fournissent de solides arguments pour plaider pour une reconquête des entités bocagères (haies, prairies, zones humides, etc.) au sein du bassin versant du Léguer et des espaces agricoles plus globalement.
[1] Zgheib T., 2018, « Télédétection et simulations multi-agents pour comprendre la cause des dépôts sableux dans le lit du Léguer », université de Paris Diderot, 80p.