Dans le cadre de sa stratégie d’adaptation au changement climatique, l’Agence de l’Eau Seine Normandie organise en automne 2019 une réunion avec les représentants du monde agricole sur les enjeux de l’adaptation aux sécheresses liées au changement climatique.
Dans cette perspective, l’AESN a chargé Juliette Aspar, étudiante AgroParisTech, de collecter des retours d’expériences ou des études concernant la résilience de systèmes et de pratiques agroécologiques en condition de sècheresse. Il peut s’agir par exemple de comparaisons technico-économiques entre des systèmes d’élevage herbagers bio et des élevages plus conventionnels, notamment pour des années sèches comme 2003 et 2015. Il peut s’agir aussi de retours sur des situations particulières pour lesquelles des systèmes agroécologiques comme l’agroforesterie, s’en sont mieux sortis en condition de sècheresse forte, que des systèmes conventionnels. Enfin, il peut également s’agir de données expliquant les mécanismes à l’origine de cette résilience.
Dans ce cadre, l’Agence de l’Eau Seine Normandie recherche, au sein de l’Afac, des éléments sur le rôle de l’agroforesterie dans la résilience face à la sècheresse, notamment comme préalable ou alternative à l’irrigation. Nous nous intéressons en particulier aux systèmes agroforestiers intra-parcellaires en grandes cultures ou en prairies d’élevage, mais nous sommes aussi ouverts aux éléments qui concerneraient les systèmes bocagers. Si vous pensez disposer d’éléments à ce sujet sur le bassin où même ailleurs, nous vous serions très reconnaissants de contacter Juliette Aspar à l’adresse juliette.aspar@agroparistech.fr
L’ONG Volubilis, réseau euro-méditerranéen pour la ville et les paysages, revient sur l’histoire du paysage bocager des Alpilles et sur le rôle tenu par les haies de cyprès si caractéristiques de la région. Menacé par l’évolution des pratiques agricoles, ce patrimoine paysager fait désormais l’objet d’une étude-action menée par le Parc Naturel Régional des Alpilles afin de fédérer l’ensemble des acteurs locaux autour de sa protection et de sa valorisation.
Relayée par le Centre d’Études et de Prospective du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’étude “Agroforestry is paying off – Economic evaluation of ecosystem services in European landscapes with and without agroforestry systems” compare les résultats économiques des systèmes d’agriculture conventionnels et agroforestiers. (suite…)
Mission Bocage et le Bassin Versant de la Sèvre Nantaise (EPTB Sèvre Nantaise) organiseront le 18 juin prochain à Saint-Hilaire-de-Clisson (44) une journée technique sur le thème du bocage en pâturage tournant. Cet événement destiné aux agriculteurs présentera différentes manières d’améliorer le fonctionnement de son élevage (efficacité, gains de temps…) à l’aide de systèmes innovants basés sur l’agroécologie. Les haies bocagères et l’agroforesterie sous forme de paddocks permettent d’optimiser les performances globales de l’exploitation. Les intervenants consacreront un temps aux modes d’entretien des arbres afin qu’ils ne soient pas perçus comme une charge de travail pour les agriculteurs mais, au contraire, comme une opportunité.
La partie “agroforesterie” sera animé par Yves Gabory (Mission Bocage) et celle des haies bocagères par Benjamin Nuaud (Horizon Bocage) et Yann Binaut (EPTB Sèvre-Nantaise).
La journée se déroulera le 18 juin 2019 chez Laurent Delhommeau à Saint-Hilaire-de-Clisson, au lieu-dit Bel Air, de 10 h à 14 h.
Ce projet, coordonné par AGROOF SCOP et réalisé en partenariat avec des agriculteurs et chercheurs de l’INRA, de l’IRSTEA et du CIRAD, vise à améliorer les connaissances sur les interactions entre les arbres et les cultures maraichères. Des expérimentations sur le comportement des légumes sous les arbres, la régulation naturelle des bioagresseurs, le partage des ressources en eau et nutriments y sont menées, de même qu’une analyse des performances économiques.
La finalité est de proposer des pistes pour la conception et la gestion de ces systèmes complexes aux agriculteurs. ARBRATATOUILLE donne par ailleurs chaque année lieu à des formations techniques co-organisées et co-réalisées par AGROOF et les agriculteurs partenaires.
Talus récent sur le Jaudy Guindy Bizien – Crédit photos Lannion Tréguor Communauté
“Symboles culturels et historiques de l’évolution de l’agriculture, des talus sont reconstruits dans la région pour limiter l’érosion des sols” : c’est ainsi que commence le reportage sur les enjeux de la reconstitution du bocage breton, publié par le journal Le Monde le 3 mai dernier. On y rencontre notamment Catherine Moret, technicienne du bassin versant de la vallée du Léguer, dans l’ouest des Côtes d’Armor, et administratrice de l’Afac-Agroforesteries :
“À la croisée de nombreuses problématiques de protection de la nature et de la biodiversité, le développement du talus breton ne pourrait désormais passer que par un renouveau de l’intérêt que lui portent les agriculteurs. « Le talus a ceci de particulier qu’il devient un intérêt public sur un terrain privé », analyse Mme Moret : « Les conséquences de cet intérêt sociétal fort ne peuvent reposer entièrement sur l’agriculteur ; on ne peut pas travailler sur sa plantation sans mettre en avant sa gestion et sa valorisation.»”
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