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L’Afac-Agroforesteries relaie un appel à contribution à des travaux de recherche passionnants portant  sur les pratiques de taille des arbres à la Préhistoire  (Mésolithique, Néolithique, Age du Bronze) menés par Alexa Dufraisse, archéobotaniste, chargée de recherche au CNRS.

Équipe d’archéobotanistes, travaillant au CNRS (Centre National de la Recherche Française) et à l’INRAP (Institut National de Recherche d’Archéologie Préventive), nous cherchons à caractériser les premières formes de systèmes agroforestiers. Nous travaillons sur les pratiques de taille des arbres à la Préhistoire (Mésolithique, Néolithique, Age du Bronze) à partir des bois et charbons de bois archéologiques interprétés comme les résidus du bois de chauffage, du bois d’œuvre ou du fourrage d’arbre.

Nous nous intéressons actuellement à un mode de taille en particulier, l’étêtage, pour lesquels nous recherchons des stigmates anatomiques qui permettraient de mettre en évidence de telles pratiques sylvicoles dès la Préhistoire.

Pour élaborer ce projet, nous avons besoin d’arbres émondés actuels pour lesquels les années de taille sont connues.

En savoir plus sur la démarche :

Nos zones de recherche se situent dans une grande moitié nord de la France, dont la limite latitudinale passerait par Limoges, Clermont-Ferrand, Lyon (climat tempéré, océanique ou continental), où se trouvent les sites archéologiques sur lesquels nous travaillons.

Les essences auxquelles nous nous intéressons sont principalement le frêne, le chêne sessile ou pédonculé, le hêtre que nous retrouvons fréquemment en contexte archéologique. Plus occasionnellement, nous avons également de l’orme, du tilleul, des essences de lisières telles que l’aubépine, le sorbier, pommier sauvage et des essences de ripisylve telles que le saule, le peuplier ou l’aulne.

Nous recherchons des arbres hors zones urbaines, pour lesquels les dates de taille sont connues à l’année près : c’est le critère n°1, idéalement au mois près car la reprise de croissance est différente selon la saison de coupe, nous pourrions donc potentiellement trouver un marqueur saisonnier des pratiques de taille passées. Ces arbres peuvent être d’âges variés afin d’appréhender l’effet de l’âge sur la reprise de croissance après émondage mais il faut éviter les arbres creux.

Notre protocole consistera à prélever une carotte de bois dans le tronc à environ 1,30 m de hauteur (inoffensif pour l’arbre), une ou deux branches et quelques feuilles. Il faudrait également que nous puissions prélever du sol pour effectuer des analyses chimiques (teneur en carbone, azote, etc.).

Personne ressource à contacter si vous souhaitez contribuer à ces travaux :

Alexa DUFRAISSE  – alexa.dufraisse@mnhn.fr

Chargée de recherche au CNRS
Sorbonne Universités
CNRS, Muséum national d’Histoire naturelle,
UMR 7209, Archéozoologie, Archéobotanique: sociétés, pratiques et environnements,
CP56, 55 rue Buffon,
75005 Paris, France

 

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